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GFF 2021 – Un regard sur le bien-être psychologique des acteurs

par Neïla DRISS
samedi 30 octobre 2021 10:36
dans Culture
GFF 2021 - Un regard sur le bien-être psychologique des acteurs
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En collaboration avec le festival Medfest Egypt, le Festival du Film d’El Gouna (GFF) a organisé lors de sa cinquième édition qui s’est déroulée du 14 au 22 octobre 2021, un panel intitulé « Un regard sur le bien-être psychologique des acteurs » ayant pour sujet la santé mentale des artistes.

Fondé en 2017, Medfest Egypt est un festival international itinérant de courts métrages, et est le premier du genre dans la région MENA à allier les mondes du cinéma et de la médecine à travers une expérience cinématographique unique.

Medfest Egypt a été fondé par le Dr Mina El Naggar, médecin nutritionniste, membre de la Société européenne de nutrition clinique et en même temps réalisateur et acteur, et le Dr Khaled Ali, médecin et professeur en médecine gériatrique et en soins intensifs à la faculté de médecine de l’Université de Brighton au Royaume-Uni et rédacteur en chef de la section critiques de films du journal médical britannique Medical Humanities.

Medfest Egypt présente une perspective différente sur la santé en créant un terrain d’entente entre la médecine et les films, utilisés comme un outil influant et efficace, tout en étant agréable, pour transmettre la réalité de l’expérience humaine, souvent remplie de nombreuses difficultés physiques et psychologiques.

C’est d’ailleurs le docteur Mina El Naggar qui avait proposé le sujet de ce panel. Son expérience personnelle de médecin et d’acteur lui avait montré à quel point la vie des artistes est difficile et même parfois douloureuse, or ces derniers n’en parlent jamais pour sauvegarder leur image auprès de leur public. Il lui a semblé important de briser ce tabou et d’en débattre enfin. Ce panel ne sera d’ailleurs pas la seule initiative dans ce sens et sera suivi par d’autres débats et/ou activités.

Ont participé à ce panel, Anas Bukhash, présentateur du programme AB Talks sur sa chaîne YouTube, modérateur, les acteurs égyptiens Ahmed Malek, May Elghetty et Mohamed Farrag, la scénariste Mariam Naoum, et le Dr Nabil Elkot, psychiatre, membre du conseil d’administration de la Society for Developmental Psychiatry et de l’American Society for Group Psychotherapy et acteur, bien que très souvent il joue justement le rôle du psychiatre.

La santé mentale des acteurs est un problème répandu dans la région du Moyen-Orient, de l’Afrique du Nord et à l’échelle internationale. La vulnérabilité psychologique des acteurs est due à plusieurs raisons telles que le rejet et la déception dans l’obtention des rôles, les auditions ratées, la réaction négative du public ou les critiques de leur travail et la nécessité d’incarner le rôle qu’ils jouent pour être authentiques et crédibles en tant qu’acteurs. En plus de cela, au fil des années, le métier a beaucoup évolué. Aujourd’hui, on demande aux acteurs, en plus de leur métier d’artistes, de faire des choix politiques, d’en parler, de partager leurs opinions sur des sujets divers, de faire leur propre communication sur les réseaux sociaux et en plus de vivre leur vie familiale et personnelle. Comment est-il possible de trouver un équilibre entre tout cela ?

D’après le docteur Elkot, cet équilibre est devenu très difficile. Des pressions énormes sont exercées sur les acteurs. C’est un métier superbe mais dangereux. Chaque acteur, en incarnant un personnage, vit des expériences personnelles et humaines extraordinaires, qui en plus lui permettent de gagner sa vie, mais ce sont des moments qui lui ont été écrits et qu’il n’a pas choisi. Or parfois jouer certaines scènes ou situations est très difficile, par exemple lorsque l’acteur a lui-même subit une épreuve qu’on lui demande de jouer, comme une scène de deuil, alors qu’il a vécu personnellement un deuil difficile. Comment ensuite surmonter cela ?

Pareil pour les acteurs qui jouent des rôles qu’ils n’aiment pas. Comment vivre cela et surmonter ?

Une étude aux USA montre que les acteurs souffrent de dépressions ou de dépendance aux drogues ou à l’alcool plus que les autres américains.

Sans oublier que les acteurs doivent faire face aux pressions extérieures comme la presse ou les réseaux sociaux… qui les obligent à jouer un rôle en permanence tant qu’ils sont en public, pour soigner leur image et pouvoir se « vendre ».

Selon le docteur Elkot, il y a plusieurs moyens d’aider les artistes à reprendre une vie normale après un rôle difficile. Chacun d’entre eux a sa propre manière et des techniques spécifiques pour y parvenir.

 


Le docteur Nabil Elkot, , psychiatre et acteur

 

Pour May Elghetty, il faut apprendre à faire une séparation stricte entre le rôle et sa propre personne. « J’ai commencé très jeune à jouer. J’ai actuellement 22 ans. J’ai appris une technique : mettre une distance entre le rôle et moi-même. On dit qu’il faut incarner un personnage. Je fais l’inverse. En moi-même je me sépare du personnage pour me préserver. Lorsque je joue un rôle devant une caméra, je mets de côté ma propre personnalité, je la cache. C’est difficile, parce qu’en même temps, il faut se donner entièrement au rôle. Un jour je me suis aperçue que je ne me rappelle pas de mon enfance. Cela fait 13 ans que je tourne, et j’ai oublié mon enfance parce que j’ai été prise dans le tourbillon des tournages. C’est la raison pour laquelle il y a quelques années j’avais pris la décision de poursuivre mes études. Et je remercie ma mère qui a un certain moment m’avait empêchée de prendre plus d’un travail par ramadan et m’avait obligée à m’occuper de mes études et vivre ma vie personnelle. Adulte, je fais cela moi-même, je dois aussi garder une part de la vie pour moi-même ».

 

May Elghetty
L’actrice May Elghetty

 

Pour sa part, Ahmed Malek a souligné l’importance d’un équilibre psychologique entre la vie professionnelle et personnelle de l’artiste, en disant : « Lorsque je commence un projet, je suis passionné, je me sens fort et j’ai beaucoup à donner. A la fin du tournage, je souffre de dépression, je suis éreinté, vidé, comme si j’avais donné une part de moi-même et qu’il me manque quelque chose. Après le feuilleton La tutafiy alshams/N’éteins pas le soleil (2017), j’étais restée peut-être 4 mois sans savoir comment me gérer et me séparer de mon personnage, sans comprendre ce qui m’arrivait, je me sentais bizarre et avec beaucoup de questionnements. J’avais alors décidé de poursuivre des études. Avec l’expérience, je me suis aperçu qu’entre les tournages, il faut absolument reprendre une vie routinière et équilibrée pour se sentir bien. Cela permet de faire une séparation entre un personnage et sa propre vie personnelle. La famille est aussi très importante. Il faut en réalité faire un équilibre. Ma vie quotidienne et ma routine personnelle me permettent de me retrouver avec moi-même. Lorsque je tourne, j’ai parfois une journée de travail de 20h, et à des horaires impossibles. Lorsque je termine un travail, je reprends immédiatement une vie routinière et je retourne à ce que j’aime, comme le sport ou la lecture. Je suis heureux lorsque je retrouve une journée pendant laquelle je suis libre de m’organiser. C’est très important pour moi. J’ai aussi consulté un spécialiste. Ensuite, lorsque j’ai un nouveau travail, je considère que c’est un nouveau voyage, une nouvelle expérience… »

 

Les acteurs May Elghetty , Ahmed Malek et Mohamed Farrag

 

Quant à Mohamed Farrag, il confirme ce qu’a dit son collègue : « Pareil qu’Ahmed Malek, ma vie routinière personnelle est très importante pour moi et me permet de retrouver mon équilibre. Il y a des personnalités très complexes qui demandent un très grand travail pour les étudier, les comprendre et les incarner, et il faut pouvoir et savoir séparer ces personnalités de soi-même. L’acteur est engagé dans une guerre psychologique entre sa propre personne et le personnage qu’il incarne.

En 2015, dans le feuilleton Taht El saytara/ Sous contrôle (2015), j’incarnais un drogué. C’était la première fois de ma vie que je jouais un tel rôle, qui demandait autant d’efforts. Avant le tournage, il avait fallu que j’étudie le sujet et que je le comprenne pour m’y préparer. Je ne savais pas à ce moment-là à quel point il était important de se préparer. J’avais commencé le tournage en étant moi-même très perturbé et je ne me sentais pas prêt pour ce rôle. D’autant plus que pendant le tournage, j’avais eu des problèmes personnels, et j’avais perdu mon oncle maternel avec lequel j’étais très très proche, c’était lui qui m’avait élevé. Après ce feuilleton, j’ai compris à quel point il fallait que j’apprenne à me séparer de telles personnalités pour ne pas me faire mal moi-même. Il faut savoir être sincère avec soi-même pour surmonter ».

 


La scénariste Mariam Naoum

 

Selon Mariam Naoum, pour arriver à être acteur, il faut déjà avoir une personnalité particulière. Les acteurs sont différents. « Mais en ce qui concerne les scénaristes, lorsque nous écrivons, toute situation réellement vécue par le scénariste est écrite avec difficulté et douleurs. Mais pour les acteurs nous travaillons à faire en sorte qu’ils incarnent un personnage, mais nous ne savons pas ensuite les sortir de ce personnage après le tournage. Et parfois c’est pareil pour nous-mêmes. Notre métier nous prend de notre vie personnelle et nous la vole. Un jour un ami m’a dit : Je pense que tu aimes Mariam Naoum plus que Mariem. Cela m’avait choquée, mais il est vrai qu’on se laisse aller, or il faut faire en sorte que notre propre personne doit être plus importante et qu’une fois qu’un scénario a été écrit et même tourné, il faut l’oublier et reprendre une vie normale ».

Le Dr Nabil Elkort a ajouté : « Un acteur entre dans une scène, la tourne, mais n’a aucune idée de ce que fera le réalisateur de cette scène. Il n’a aucun contrôle sur le film. L’outil de son travail est son corps. Mais il n’est pas libre d’en faire ce qu’il veut. Il est obligé de se soumettre au réalisateur. Cela demande une énorme maitrise sur soi. Il faut que l’acteur pense que son métier a de l’importance et à un rôle dans la société. Il doit avoir un sentiment d’appartenance. Mais pour se sentir bien, l’acteur doit faire une dissociation entre sa personnalité et la personnalité qu’il incarne. Contrairement aux malades qui ont une double personnalité d’une façon involontaire et inconsciente, les acteurs font cela exprès. Une partie de leur conscience sait qu’il y a une équipe, des techniciens… mais une autre partie d’eux-mêmes est dans ce personnage. Après la fin du tournage, Il faut absolument qu’au bout de 2 à 4 semaines au maximum, l’acteur ait oublier complètement le personnage, ses manières, sa façon d’être, de se comporter… Il faut savoir reprendre sa vie personnelle tout de suite.

Les acteurs doivent aussi faire face à un autre problème : la précarité. Le métier d’acteur n’est pas sûr. Un acteur peut travailler aujourd’hui et plus rien demain. Il peut être une grande star pendant quelques temps, être demandé par les réalisateurs et les producteurs et puis un jour, plus rien. D’ailleurs seuls 10% des acteurs égyptiens sont inscrits au syndicat ».

May Elghetty a ajouté qu’en plus de la santé mentale, il y a aussi la maladie et la douleur physique des acteurs, qui sont obligés de travailler et rester sur un tournage, même s’ils sont malades ou blessés, ce qui lui est arrivé personnellement, sinon, ils seraient grillés auprès des producteurs. Ce qu’a confirmé Mohamed Farrag qui a ajouté que l’acteur est obligé de prendre sur lui-même pour travailler quelques soient les conditions. Il doit apprendre à faire fi de la douleur, de ses problèmes personnels, ses chagrins, ses deuils… L’actrice a d’ailleurs fait appel à ses collègues pour se solidariser entre eux et imposer que les tournages ne puissent pas excéder 16h, et surtout que les acteurs puissent quitter les plateaux s’ils sont malades. Pour elle, ce n’est que cette solidarité qui pourrait forcer les producteurs à changer les conditions de travail et les rendre plus clémentes. « Nous luttons pour cette industrie cinématographique, et devrons rester forts pour l’aider et la faire évoluer, mais nous devrions quand même nous battre pour avoir plus de droits, par exemple demander moins d’heures de tournages. Parfois j’ai l’impression que nous avons été transformés en outils de cette industrie et qu’on oublie que nous sommes des humains. »

 


Anas Bukhash, May Elghetty, Ahmed Malek, Mohamed Farrag, le Dr Mina El Naggar, Mariam Naoum, et le Dr Nabil Elkot

 

Mariam Naoum a souligné que depuis quelques années, un autre problème est venu s’ajouter aux soucis des artistes : les réseaux sociaux, sur lesquels les gens se défoulent en s’immisçant dans la vie personnelle des acteurs et en les insultant et diffamant souvent. « Nous devons prendre de la distance vis-à-vis des réseaux sociaux. Ils sont importants oui, cela permet même de voir ses propres défauts à travers les critiques, mais le problème est que nombreux sont là à dire n’importe quoi et à refléter leurs propres complexes sur les artistes. Ils se croient à l’abri derrière leurs écrans et se permettent de dire des choses parfois effroyables ».

Ce qu’a confirmé Ahmed Malek : « Les réseaux sociaux, avec leurs aspects positifs et négatifs, vont de l’extrême à l’autre. J’essaye de me séparer d’eux et mettre une distance, quoi qu’on ne puisse pas vraiment les ignorer. Mais j’essaye de lire juste les écrits des personnes que je connais, qui me semblent crédibles et en qui j’ai confiance. J’essaie d’ignorer complètement les autres ».

Le docteur Nabil Elkort a conclu ce panel en disant : « La dépression est l’un des problèmes psychologiques dont souffre l’acteur, que cela soit pendant le tournage d’une scène alors qu’il essaie de jouer le personnage de manière optimale ou après l’achèvement du travail et avant sa présentation, car il souffre d’une grave anxiété en raison de son attente : connaître les opinions du public et des professionnels du cinéma sur son travail. Sans oublier l’insécurité financière due au manque de revenus stables. » Il a ensuite ajouté : « Quiconque a étudié le théâtre sait très bien que les acteurs ont une plus grande capacité de maîtrise de soi et appartiennent à un groupe de personnes qui a un rôle sociétal important. J’appelle les acteurs à refuser de se transformer et de transformer leur corps pour servir le réalisateur, le producteur et le styliste. Par ailleurs, je conseille à tous les acteurs de séparer travail et vie personnelle en adoptant des habitudes qui nourrissent leur personne et éveillent leur conscience, comme garder quelque chose de personnel pendant le tournage ».

Le Dr Nabil Elkort a également fait la lumière sur ce que traversent les acteurs après avoir terminé un travail : « certains cas ont une scission au point de parler une autre langue, ou adopter des manières qui ne sont pas les leurs. Par ailleurs, les femmes sont les plus touchées dans l’industrie du cinéma en raison parfois de l’exploitation de leur corps, ce qui crée de nombreux problèmes psychologiques ».

 

Neïla Driss

Tags: CinémaEl GounaEl Gouna 2021Festival du Film d'El GounaPanel
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