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Accueil Culture

Rendre les JCC bisannuelles ne résoudra pas leurs problèmes!

par Neïla DRISS
mercredi 9 novembre 2022 11:57
dans Culture
affiche officielle JCC 2022
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La Ministre de Affaires Culturelles a annoncé qu’il a été décidé en haut lieu de rendre les Journées Cinématographiques de Carthage (JCC) bisannuelles et de supprimer le tapis rouge précédant les cérémonies d’ouverture et de clôture. 

Donc au lieu de résoudre les problèmes réels auxquels font face les JCC depuis des années, on cache la poussière sous le tapis, on maquille, on prend des mesurettes…. Et on se trompe complètement, quitte à détruire ce festival, le plus ancien d’Afrique et du monde arabe.

Il est évident que ce n’est pas le tapis rouge qui pose problème aux JCC, mais c’est sa mauvaise organisation !!! 

Tous les festivals de cinéma ont des tapis rouges, et certains en organisent même plusieurs par jour. Par exemple le festival de Cannes en organise au moins deux, si ce n’est trois par jour : à 19h30, à 22h30 et parfois même à 16h00. Le Festival International du Film du Caire, qui est le seul festival de catégorie A de la région, en organise un chaque soir. Pour ces festivals, tout se passe très bien. Pourquoi seul le tapis rouge des JCC est ridicule ? La réponse est évidente : parce que c’est le seul tapis rouge qui est mal, ou même pas du tout, organisé. Il n’obéit à aucune règle ! 

A croire que les organisateurs des JCC n’ont jamais mis les pieds dans un festival de cinéma et n’ont pas vu comment ces tapis rouges obéissent à des règles strictes. 

A Cannes par exemple, il y a un code vestimentaire strict et obligatoire, qui s’applique à tous, sauf quelques rares exceptions pour quelques très grandes célébrités, comme par exemple en 1953, lorsque Pablo Picasso s’est fait délivrer une dérogation pour venir en pelisse de mouton au lieu d’un smoking. Des agents sont là pour surveiller l’application de ce code et ceux qui y contreviennent n’entrent pas. Il y a aussi des agents pour veiller à l’ordre de passage. On ne monte pas les marches de Cannes n’importe comment et n’importe quand. C’est organisé au millimètre près et avoir une invitation ne donne aucun droit !

Pareil au Caire et à El Gouna. Il y a une réelle organisation. Pour ces deux festivals, il y a deux tapis rouges, l’un pour les célébrités, qui passeront devant les photographes accrédités (eux-mêmes bien habillés) et l’autre pour les invités du festival, qui entreront dans la salle sans passer devant les photographes et sans donc avoir la possibilité de faire les pitres et récolter un moment de gloire éphémère. 

Ces festivals organisent leurs tapis rouges. Et il est évident que c’est pareil partout !

Quant aux JCC, on veut que cela soit un festival bien organisé, alors que ses dirigeants sont nommés pour un an ou deux, et qu’ils ont juste quelques mois pour déterminer une ligne éditoriale de l’édition (lorsqu’il y en une) et l’organiser, alors que souvent ils n’avaient jamais organisé aucun évènement de cette envergure et n’ont aucune expérience en la matière. 

Par ailleurs, à chaque fois ces nouveaux dirigeants ramènent leurs propres équipes, dont les membres sont aussi presque tous des néophytes qui doivent à chaque fois repartir de zéro.

Pour les autres festivals de cinéma, il y a des équipes PERMANENTES, qui sont là année après année, y compris lorsque le président du festival change. Pour les autres festivals, il y a un travail aussi permanent, et donc une évolution. Pour les autres festivals, il y a un bilan qui se fait chaque année, et l’année d’après, on essaye de corriger. Mais ce sont les mêmes personnes qui travaillent, qui apprennent, qui avancent….

Imaginez qu’on vous donne six mois pour organiser un mariage, comment allez-vous vous y prendre ? Vous le ferez plus ou moins dans la précipitation. Et si on vous donnait un an, ne pensez-vous pas que vous feriez mieux ? Et si on vous demandait d’en organiser un chaque année, vous ne pensez pas que chaque année, vous ferez mieux parce que riche de votre expérience passée ? Au bout de quelques années, vous pourriez même en faire votre métier, vous seriez un spécialiste !!

Les JCC ont besoin de cette équipe permanente qui travaillerait chaque année, et toute l’année, qui pourrait avancer, s’améliorer, progresser….

Est-ce que vous imaginez que les JCC n’avaient pas de bureaux avant mars 2018 et qu’avant, chaque année, on les mettait quelque part, là où on trouvait de la place, comme des SDF ? 

Est-ce que vous imaginez que les JCC n’avaient pas de vraies archives, parce que chaque équipe repartait avec ses dossiers ? 

Rendre les JCC bisannuelles ne règlerait pas les problèmes. Il faut juste une vraie équipe permanente et professionnelle, une politique claire, une vraie organisation et une continuité.

Neïla  Driss
 

La Ministre de Affaires Culturelles a annoncé qu’il a été décidé en haut lieu de rendre les Journées Cinématographiques de Carthage (JCC) bisannuelles et de supprimer le tapis rouge précédant les cérémonies d’ouverture et de clôture. 

Donc au lieu de résoudre les problèmes réels auxquels font face les JCC depuis des années, on cache la poussière sous le tapis, on maquille, on prend des mesurettes…. Et on se trompe complètement, quitte à détruire ce festival, le plus ancien d’Afrique et du monde arabe.

Il est évident que ce n’est pas le tapis rouge qui pose problème aux JCC, mais c’est sa mauvaise organisation !!! 

Tous les festivals de cinéma ont des tapis rouges, et certains en organisent même plusieurs par jour. Par exemple le festival de Cannes en organise au moins deux, si ce n’est trois par jour : à 19h30, à 22h30 et parfois même à 16h00. Le Festival International du Film du Caire, qui est le seul festival de catégorie A de la région, en organise un chaque soir. Pour ces festivals, tout se passe très bien. Pourquoi seul le tapis rouge des JCC est ridicule ? La réponse est évidente : parce que c’est le seul tapis rouge qui est mal, ou même pas du tout, organisé. Il n’obéit à aucune règle ! 

A croire que les organisateurs des JCC n’ont jamais mis les pieds dans un festival de cinéma et n’ont pas vu comment ces tapis rouges obéissent à des règles strictes. 

A Cannes par exemple, il y a un code vestimentaire strict et obligatoire, qui s’applique à tous, sauf quelques rares exceptions pour quelques très grandes célébrités, comme par exemple en 1953, lorsque Pablo Picasso s’est fait délivrer une dérogation pour venir en pelisse de mouton au lieu d’un smoking. Des agents sont là pour surveiller l’application de ce code et ceux qui y contreviennent n’entrent pas. Il y a aussi des agents pour veiller à l’ordre de passage. On ne monte pas les marches de Cannes n’importe comment et n’importe quand. C’est organisé au millimètre près et avoir une invitation ne donne aucun droit !

Pareil au Caire et à El Gouna. Il y a une réelle organisation. Pour ces deux festivals, il y a deux tapis rouges, l’un pour les célébrités, qui passeront devant les photographes accrédités (eux-mêmes bien habillés) et l’autre pour les invités du festival, qui entreront dans la salle sans passer devant les photographes et sans donc avoir la possibilité de faire les pitres et récolter un moment de gloire éphémère. 

Ces festivals organisent leurs tapis rouges. Et il est évident que c’est pareil partout !

Quant aux JCC, on veut que cela soit un festival bien organisé, alors que ses dirigeants sont nommés pour un an ou deux, et qu’ils ont juste quelques mois pour déterminer une ligne éditoriale de l’édition (lorsqu’il y en une) et l’organiser, alors que souvent ils n’avaient jamais organisé aucun évènement de cette envergure et n’ont aucune expérience en la matière. 

Par ailleurs, à chaque fois ces nouveaux dirigeants ramènent leurs propres équipes, dont les membres sont aussi presque tous des néophytes qui doivent à chaque fois repartir de zéro.

Pour les autres festivals de cinéma, il y a des équipes PERMANENTES, qui sont là année après année, y compris lorsque le président du festival change. Pour les autres festivals, il y a un travail aussi permanent, et donc une évolution. Pour les autres festivals, il y a un bilan qui se fait chaque année, et l’année d’après, on essaye de corriger. Mais ce sont les mêmes personnes qui travaillent, qui apprennent, qui avancent….

Imaginez qu’on vous donne six mois pour organiser un mariage, comment allez-vous vous y prendre ? Vous le ferez plus ou moins dans la précipitation. Et si on vous donnait un an, ne pensez-vous pas que vous feriez mieux ? Et si on vous demandait d’en organiser un chaque année, vous ne pensez pas que chaque année, vous ferez mieux parce que riche de votre expérience passée ? Au bout de quelques années, vous pourriez même en faire votre métier, vous seriez un spécialiste !!

Les JCC ont besoin de cette équipe permanente qui travaillerait chaque année, et toute l’année, qui pourrait avancer, s’améliorer, progresser….

Est-ce que vous imaginez que les JCC n’avaient pas de bureaux avant mars 2018 et qu’avant, chaque année, on les mettait quelque part, là où on trouvait de la place, comme des SDF ? 

Est-ce que vous imaginez que les JCC n’avaient pas de vraies archives, parce que chaque équipe repartait avec ses dossiers ? 

Rendre les JCC bisannuelles ne règlerait pas les problèmes. Il faut juste une vraie équipe permanente et professionnelle, une politique claire, une vraie organisation et une continuité.

Neïla  Driss
 

Tags: CinémaFestivalJournées Cinématographiques de Carthage - JCC
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