Les avocats de l’homme d’affaires et ancien président du Club africain, Slim Riahi, ont décidé de se pourvoir en cassation pour les accusations de blanchiment d’argent et d’abus de confiance contre leur client.
Ce recours fait suite à la décision de la Chambre d’accusation spécialisée dans les affaires de corruption financière auprès de la Cour d’appel de Tunis de traduire Slim Riahi pour les accusations citées.
Le dossier de cette affaire concerne la gestion financière du Comité directeur présidé par Slim Riahi, entre 2012 et 2017 alors qu’il était à la tête du Club africain.
Il y a quelques mois, l’intéressé s’était défendu d’être un corrompu et avait confirmé son prochain retour en Tunisie dénonçant un complot politique mené par l’ancien chef du gouvernement Youssef Chahed contre lui.
La chambre criminelle du pôle judiciaire et financer avait émis, le 12 décembre 2019, une décision selon laquelle le politicien et homme d’affaires Slim Riahi a été condamné à 11 ans de prison par contumace. Une condamnation sur fond d’une affaire de blanchiment d’argent.
Slim Riahi, avait présenté en août 2019, sa candidature à l’élection présidentielle. Se trouvant alors en Europe, il avait déposé son dossier par le biais de son avocat, Taïeb Bessadok.
Sa candidature aux élections législatives en tant que tête de la liste de coalition « Al Watan Al-jadid » (Nouvelle patrie) dans la circonscription de France 1 avait été retenue par l’ISIE.
Toutefois, Riahi restait recherché par la justice. La cour d’appel de Tunis avait émis, le 17 avril dernier, un mandat de dépôt à son encontre et son dossier transféré à la chambre criminelle spécialisée dans les affaires de corruption financière et ce pour des soupçons de blanchiment d’argent.