Les drames se suivent et se ressemblent dans un pays qui traverse une crise morale sans précédent, un pays livré au travail de sape méthodique des islamistes.
Après l’enfant engloutie par une bouche d’égout, voici un hôpital qui piège un médecin dans une cage d’escalier.
Sans céder aux inventaires macabres, ces drames ont été précédés par d’autres scandales mortels, sans que la descente aux enfers ne s’interrompe.
A Tunis, personne n’a oublié les nourrissons morts à l’hôpital pour des raisons inadmissibles.
A Sbeitla, un homme était enterré vivant dans un kiosque où il dormait et que la municipalité avait décidé de démolir la nuit.
A Djerba, dans le brouillard, une automobile qui tombe à la mer alors que ses passagers avaient été autorisés à rejoindre le bac qui était déjà parti.
La liste est longue de ces infamies qui sont les conséquences de l’incurie généralisée qui détruit ce pauvre pays, à petit feu.
Comment continuer à se taire ? Qui interpeller ? Je ne peux que reconnaître notre impuissance de simples citoyens face à cet insupportable délitement de la responsabilité des pouvoirs publics.