Décédé au milieu des années 1980, Pierre Olivier était non seulement un immense photographe mais aussi un homme de plume qui a à son actif de nombreux ouvrages.
Durant les années soixante, il a animé le Service photographique du ministère des Affaires culturelles et a continué à le faire jusqu’à sa mort.
Vivant à Ez-Zahra, il prenait le train chaque jour et se rendait à la Kasbah où il travaillait.
Avec ses compagnons de route, Ridha Zili, Mustapha Bouchoucha, Anouar Ben Aissa et Hamideddine Bouali, il a contribué à photographier toute la Tunisie.
Son livre de textes et photos « Tunisie ma mie » est l’un des multiples reflets de cette activité de photographe.
Il y aurait tant à dire de Pierre Olivier dont je viens de miraculeusement retrouver cette photo. Ce que la plupart d’entre nous ne savent pas à propos de lui, c’est qu’on lui doit la paternité de Pif le chien, personnage de bande dessinée qu’il a créé avec Arnal.
Militant de gauche, Pierre Olivier fut aussi un défenseur imperturbable de la cause palestinienne comme en témoigne son livre « La Palestine sera ou la paix ne sera pas ».
Il repose aujourd’hui au cimetière du Borgel à Tunis. Paix à son âme !