Nous reviendrons dans une prochaine chronique sur les origines de cette Ă©cole qui a brassĂ© très large dans les communautĂ©s tunisoises jusqu’Ă sa fermeture Ă la fin des annĂ©es 1980.
L’Ecole Notre-Dame de Sion se trouvait Ă la rue de Hollande et avait un second accès Ă la rue de Yougoslavie.
Aujourd’hui, la totalitĂ© de l’Ă©difice a disparu et a Ă©tĂ© remplacĂ© par le siège social de la BIAT.
GĂ©rĂ© par une communautĂ© de sĹ“urs, cet Ă©tablissement a laissĂ© une trace remarquable dans l’histoire de la capitale.
Ses Ă©lèves, au fil des gĂ©nĂ©rations, se comptaient par milliers et se souviennent encore de cet Ă©cole Ă la porte imposante et Ă la cour parĂ©e d’arbres.
Accueillant pensionnaires et externes, cette école comptait parmi les plus cotées de la capitale, surtout que plusieurs familles chrétiennes, juives et aussi musulmanes lui confiaient leurs filles.
Etablissement privĂ©, l’Ă©cole fermera ses portes et les locaux seront vendus. Quant aux sĹ“urs qui l’ont animĂ© durant plusieurs dĂ©cennies, elles restent prĂ©sentes en Tunisie et se consacrent Ă d’autres Ĺ“uvres.
Il reste le souvenir de cette Ă©cole que de rares cartes postales anciennes et photographies d’Ă©poque contribuent Ă raviver.
