De nos jours, l’ancienne route de Korbous attend encore d’ĂŞtre rĂ©novĂ©e. Un ou deux kilomètres de route attendent encore d’ĂŞtre rĂ©alisĂ©s et cette attente dure depuis des annĂ©es.
En attendant, pour arriver à Korbous, il faut prendre la route de Brij et Douala et rejoindre le village aux eaux si réputées par les terres.
Cette route de corniche qui avait fait la réputation de Korbous et qui est actuellement désaffectée, a vu le jour au début du vingtième siècle.
Que de maçons et tailleurs de pierre y avaient travaillĂ© pour relier Korbous Ă Soliman par une route panoramique, l’une des plus belles de toute la Tunisie.
En ce temps, Edouard Lecore-Carpentier rĂŞvait de crĂ©er Ă Korbous un village touristique adossĂ© Ă une ville d’eau.
Jusqu’aux annĂ©es 1960, Korbous Ă©tait aussi une destination prisĂ©e pour les voyages de noces et aussi pour les joueurs qui s’y retrouvaient au casino local.
Il ne reste plus rien de cette époque durant laquelle les voyageurs ne manquaient jamais de faire une halte au site de Ain Oktor pour y goûter une eau minérale unique dans son genre.
Cette petite station thermale sera doublĂ©e d’un hĂ´tel actuellement fermĂ© et dont le remplacement par une unitĂ© moderne est toujours reportĂ©.
Cette Ă©tape de Ain Oktor est pour beaucoup d’entre nous similaire Ă un arrĂŞt au relais de Bir Bouregba pour y dĂ©guster une « koucha allouch ».
Halte quasiment obligĂ©e, elle reste dans nos mĂ©moires reliĂ©e Ă un paysage somptueux, une source qui s’Ă©coule goutte Ă goutte et aussi Ă un kiosque sous lequel les voyageurs pouvaient se dĂ©saltĂ©rer.
Images d’hier, images fuyantes surtout lorsqu’on se rend au Korbous d’aujourd’hui qui n’est plus que l’ombre de l’ombre de ce qu’il fut.
