L’idĂ©e peut paraĂ®tre loufoque mais contre toute attente, il existe un prĂ©cĂ©dent historique de taxe sur les pilositĂ©s masculines.
C’est en effet au temps du tsar Pierre que la Russie avait instituĂ© une taxe sur les barbes qui avait de toute façon fait long feu.
Constatant ce précédent, nous pourrions à notre tour imaginer une taxe sur les barbes pour renflouer un tant soit peu les caisses du trésor.
On peut le voir, les barbus sont de plus en plus nombreux et arborent leur pilositĂ© comme un trophĂ©e. Qu’ils soient rasĂ©s Ă la mode Hominien, Marx ou Messi, les barbus pourraient faire un petit effort et se plier Ă un devoir somme toute civique.
De plus, selon les dires des experts, plus de cent mille fonctionnaires Ă barbe ont Ă©tĂ© injectĂ©s par la Troika dans les coulisses de l’administration et n’y feraient pas grand chose Ă part ĂŞtre compensĂ©s pour leur supposĂ© hĂ©roĂŻsme et leur appartenance avĂ©rĂ©e Ă des courants politiques pro-barbe.
Taxer les barbus pourrait rapporter pas mal et par ces temps difficiles, cela ne serait pas de refus pour les caisses de l’Etat. J’ai l’air de plaisanter mais en fait, je ris jaune malgrĂ© moi.
En effet, je ne parviens toujours pas Ă oublier comment en 2011, l’une des premières dĂ©cisions du pouvoir issu de la rĂ©volution avait Ă©tĂ© de permettre le port de la barbe (et du voile) sur les cartes d’identitĂ©.
Depuis la Barbe Pride a connu des beaux jours et ses leaders pourraient faire un geste! Propos barbants en guise de chronique ? Oui, je vous comprends, chacun a d’autres chats Ă fouetter, d’autres barbes Ă raser et, surtout, une foi souvent factice Ă afficher.
Qu’on se le dise, souvent, une barbe ça trompe Ă©normĂ©ment!
