L’annĂ©e 1967 a Ă©tĂ© des plus actives pour l’Ă©quipe nationale tunisienne de football. En effet, notre onze reprĂ©sentatif Ă©tait engagĂ© sur plusieurs fronts et joua la bagatelle de 18 matches officiels et amicaux.
Le onze de l’Ă©poque avait une ossature qui comprenait des joueurs devenus mythiques. Citons l’inamovible Attouga dans les bois. Citons aussi les dĂ©fenseurs Benzarti, Douiri, Mghirbi et Habacha. En attaque, Chaibi, Anniba, Machouche et Lahmar animaient le volet offensif. Le milieu Ă©tait tenu par Chetali, un vĂ©ritable homme-orchestre.
En 1967, la Tunisie avait commencĂ© son annĂ©e avec un nul blanc contre la Turquie et l’achèvera avec un score similaire face au Maroc. Notre onze joua aussi contre le Cameroun et le Congo pour la Coupe d’Afrique et le Maroc pour la qualification aux Jeux olympiques.
La grosse compĂ©tition de cette annĂ©e 67 sera constituĂ©e par les Jeux mĂ©diterranĂ©ens avec des confrontations avec la Libye, la Turquie et l’Espagne.
Enfin, la Tunisie a Ă©tĂ© opposĂ©e aux militaires de l’URSS Ă Moscou et rencontra plusieurs clubs en amical Ă l’instar de Victoria Prague, Locomotive Sofia, Marseille ou Nantes.
Globalement, le bilan des Aigles de 1967 sera des plus positifs avec seulement quatre dĂ©faites, dont une seule en match officiel (0-2 face Ă l’Espagne, pour les Jeux mĂ©diterranĂ©ens).
Dire que cinquante ans sont déjà passés sur les exploits de cette génération qui comprenait aussi les Madhi, Chaoua et autres Delhoum et Romdhane.