Que serait le foot sans ses arbitres qui eux aussi ont laissé des traces indélébiles dans la mémoire sportive?
Les plus anciens se souviennent encore de Joubert, un arbitre des annĂ©es cinquante dont la petite taille ne l’empĂŞchait pas d’ĂŞtre intransigeant et de courir aux quatre coins de la pelouse.
Ces gĂ©nĂ©rations d’hier gardent aussi le souvenir de Justin Hassid et Victor Habib, tous deux issus de la communautĂ© juive tunisienne. Habib avait d’ailleurs eu l’honneur de siffler la première finale de la Coupe de Tunisie en 1956.
Parmi ces premiers arbitres, il convient de citer Ali Meddeb et Bechir Rahal ainsi que Abdelkader, un Bizertin au sifflet redoutable.
La gĂ©nĂ©ration Ă laquelle j’appartiens a bien connu HĂ©di Bessaoudia et HĂ©di Daoud qui ont comptĂ© parmi les tĂ©nors tout comme les Barka, Bellagha, Attig et autres Khemissi.
Mustapha Belkhouas et Bahri Ben Said Ă©taient Ă©galement des maĂ®tres ès arbitrage avec lesquels il fallait compter. Toute cette gĂ©nĂ©ration de pionniers a posĂ© le cadre dans lequel s’Ă©panouira l’arbitrage tunisien.
Tous ont contribuĂ© Ă l’essor d’une discipline sportive et aussi marquĂ© leur Ă©poque par leur talent, leurs coups de gueule et parfois leurs erreurs d’arbitrage.
Telle est la loi du sport et tel notre hommage aux hommes en noir sans lesquels le foot ne serait pas ce qu’il est!
