Ils sont encore une poignée mais la relève devrait ne plus tarder à arriver !
En effet, la connaissance de la langue punique, un outil essentiel pour l’archĂ©ologie, n’est pas suffisamment rĂ©pandue dans notre pays.
Hormis de très rares connaisseurs comme l’Ă©minent professeur M’hamed Fantar, cette langue historique de la Tunisie s’est Ă©vaporĂ©e.
Et pourtant l’existence de milliers de stèles Ă©crites dans cette langue mĂ©riterait l’activation de dĂ©partements universitaires et pourquoi pas de centres d’Ă©tudes spĂ©cialisĂ©s dans ce patrimoine.
La langue punique est le premier lien de la Tunisie avec l’Orient. A ce titre, elle fonde une partie essentielle de notre histoire.
Le punique a pour langue matricielle le phĂ©nicien et appartient au groupe des langues sĂ©mitiques, prĂ©cisĂ©ment les langues sĂ©mitiques dites du nord-ouest qui comprend aussi l’hĂ©breu et l’aramĂ©en.
Cette langue et son Ă©criture nous sont connus grâce Ă notre patrimoine riche en stèles. Il faut noter que le punique a connu une Ă©volution locale qui le distingue Ă l’Ă©crit et Ă l’oral du phĂ©nicien. Cet alphabet s’Ă©crivait de droite Ă gauche comme nous Ă©crivons l’arabe, une langue sĂ©mitique aussi, aujourd’hui.
HB