Ces vĂ©hicules Ă deux roues sont dĂ©sormais partout dans les souks de Tunis. A toute heure, ils sillonnent les artères de la mĂ©dina qui s’avèrent trop Ă©troites pour accueillir piĂ©tons et « barouitas ».
C’est que, depuis quelques annĂ©es, on livre Ă n’importe quelle heure dans les souks et on n’hĂ©site pas Ă bousculer les passants.
Ces diables, que les Tunisiens nomment indifféremment « diablo » ou « barouita » sont devenus aussi redoutables que décomplexés.
On les voit partout avec leurs conducteurs ahanant sous le poids de leur charge et se frayant un chemin parmi la foule souvent compacte des rues de la Kasbah ou Boumendil et aussi près de la Khirba et Mdaq el Halfa.
Les voici, ces « barouitas » au repos, attachĂ©es comme des chevaux, dans un parking improvisĂ©! Les voici, attendant de s’Ă©lancer trĂ©pidantes et affolĂ©es dans les souks de Tunis !
Heureusement, ce ne sont que des vĂ©hicules Ă traction humaine car, parfois, je me demande ce que seraient les souks devenus si Hamadi Jebali y avait lâchĂ© ses « tuktuk »…
HB
