Décidément, toute cette affaire est risible… Et, les dissimulations et manigances sont tellement grossières qu’on les dirait cousues de fil fluorescent.
Qui croire, les « combinazione » ou la voix officielle ?
Moncef Marzouki se plaint d’avoir été censuré. Moez Ben Gharbia affirme avoir subi des pressions venues de la présidence de la République. Au nom de cette présidence, Noureddine Ben Ticha dément en bloc et met au défi Ben Gharbia de prouver ses allégations.
Les radios et les médias se déchainent pour exacerber les passions. Le syndicat des journalistes monte au créneau pour défendre la liberté de la presse. Ben Gharbia revient le lendemain pour nous dire que l’entretien censuré sera bel et bien diffusé.
Une mise en scène cousue de fil fluo
Bien rodée, la mise en scène va donc permettre à ce cher Marzouki de revenir avec un parfum de scandale dans son sillage. L’audimat pourra frémir et les supporters des uns et des autres s’entredéchirer…
Voilà comment un non-événement – un entretien avec Marzouki – se transforme en retour fracassant de l’éternel censuré! Voilà comment se fabrique l’info qu’on cherche à nous faire avaler au mépris de notre intelligence et de notre bonne foi !
Les tribuns du dérisoire
Ces emballements médiatiques sont suspects et, encore une fois, cousus de fil blanc. Qu’on se le dise, les sous-doués sont de retour et prêts à tout pour faire la une de l’actualité. Ils croient affoler le PAT mais au fond ne font que voler la vedette – provisoirement – à cet autre tribun du dérisoire qui se nomme Hechmi Hamdi et constitue le seul concurrent de Marzouki dans la course au ridicule et le monopole des propos haineux.
Allez les gars, vous n’impressionnez plus et vos combines sont aussi éventées que celles des sous-doués à l’écran. Les Has been sont de retour et n’hésitent devant rien pour se remettre en selle… Pitoyable, dérisoire et fallacieux !
H.B.