Depuis son initiative en faveur d’un gouvernement d’union nationale, le président de la République a multiplié les consultations et rencontré de nombreux acteurs de la transition tunisienne.
Un géant face aux agiotages
Toutefois, quasiment un mois plus tard, BCE semble ficelé, ligoté, enchainé par les partis politiques qui, comme toujours, veulent le beurre, l’argent du beurre et le sourire de la fermière.
Tel un Gulliver encerclé par les Lilliputiens, BCE a l’air d’un géant au milieu d’un monde de petits calculateurs, obsédés par les agiotages et le mercato politicien.
Sortir de l’Ere médiocre
Car, au final, quel que soit le résultat de cette initiative appelant à dépasser les clivages partisans pour désembourber la Tunisie de la crise, il n’en restera que la nouvelle stature acquise par BCE qui se place clairement au-dessus des partis, pour la Tunisie et non pas pour que continue ce règne médiocre des politicards.
Les gesticulations des politicards
Cruel paradoxe, les uns prétendent que l’action du président n’a pour but que de sauver Nidaa Tounes et d’autres affirment que l’union nationale n’est qu’un mirage. En bons politicards, ils font tout pour rabaisser l’initiative du président à un froid calcul politique, une manœuvre de plus au registre des coups bas et horions qui nous tiennent lieu de vie politique.
A hauteur de vue des Lilliputiens
Pauvres Lilliputiens, du haut de leur quinze centimètres, ils voient le président comme un géant, comme le Gulliver de Swift, et cherchent par tous les moyens à le river à leur médiocrité, le garroter avec leur arrivisme, le cheviller à leur arrogance.
La patrie avant les partis, évidemment !
Décidément, les promoteurs de l’Ere médiocre ne ratent aucune occasion de nous enfoncer davantage dans l’immobilisme, prenant un pays entier en otage de leurs palabres et leur opportunisme.
Gulliver pourra-t-il libérer la Tunisie, nous libérer des partis et de leur emprise désinvolte, hautaine et présomptueuse ? En tous cas, BCE montre de nouveau la voie en réaffirmant que la patrie doit passer avant les partis…
H.B.