Ce n’est plus un secret pour personne, le dinar tunisien est tout nu et poursuit sa chute aux enfers monĂ©taires.
Introuvable reprise
Records de rĂ©gression pour notre pauvre dinar malmenĂ© comme il ne l’a jamais Ă©tĂ©. Pour un euro, il faut aligner 2.437 dinars et pour un dollar 2.139 dinars. Du jamais vu avec un glissement que la Banque centrale de Tunisie maitrise de plus en plus difficilement.
De fait, cette détérioration de la valeur du dinar ne pourrait être stoppée que par la reprise tant attendue.
Lamentables partis politiques
L’incapacitĂ© Ă attirer des investissements Ă©trangers, le recul des exportations et le progrès des importations, la baisse des rĂ©serves en devises se conjuguent actuellement pour plomber le dinar et menacer sĂ©rieusement notre Ă©conomie.
Un dinar tout nu, une Tunisie Ă poil et… des politiciens qui continuent Ă palabrer et se rĂ©partir des maroquins et fauteuils. La Tunisie est en danger et les partis politiques semblent se demander quel profit il pourraient tirer de cette situation gravissime.
« Après moi le déluge! »
DĂ©cidĂ©ment, ils mĂ©ritent très peu de la Tunisie, ces politiciens qui cultivent le marasme, font le lit de l’effondrement et, pour certains, forts de leur double loyautĂ© et de leurs nationalitĂ©s Ă©trangères, semblent nous dire: « Après moi le dĂ©luge ! »
Car, il n’y a aucun doute Ă avoir, quand le navire Tunisie tanguera, ce seront les premiers Ă quitter son bord.
H.B.
