Pour la énième fois, les députés de l’ARP viennent de se distinguer négativement en s’octroyant dans un contexte social explosif, de nouvelles primes et indemnités.
Myopie politique et éthique
Quelque soit le bien-fondé de cette augmentation de 900 dinars au profit des députés, la question se pose en ce qui concerne la légitimité de pareille démarche. Qu’elle soit légale, nous en convenons car les députés n’ont pas outrepassé les textes. Qu’elle soit légitime, c’est une autre paire de manches…
La légitimité dame le pion à la légalité
Les députés ont bien défendu des arguments arithmétiques essayant de prouver que cette nouvelle prime dans leur escarcelle était en fait un bien pour les finances publiques.
Il est permis d’en douter et d’en discuter même si cela n’est pas notre propos.
De fait, nous voudrions simplement émettre une suggestion pour que pareil scandale ne se reproduise plus.
En catimini et tant pis pour le scandale…
Car il y a bel et bien eu scandale puisque tout le pays a été secoué par cette affaire qu’on aurait pu éviter, en sondant l’opinion avant de voter cette augmentation.
Mais tout semble s’être passé en catimini car il est clair que si la transparence était de mise, pareille augmentation ne serait pas passée à cause du contexte et aussi des frasques auxquelles nous ont habitués nos honorable députés.
Des députés obnubilés par les sous
Ma suggestion est la suivante : pourquoi ne pas créer une fonction d’officier d’éthique au sein de l’assemblée comme cela se fait dans les grandes entreprises ? Cet officier d’éthique pourrait servir de médiateur et interroger la légitimité de certaines démarches.
Cet officier d’éthique pourrait aussi devenir un repère pour le public qui se sent parfois floué par des députes ressentis – à tort ou à raison – comme obnubilés par leur situation matérielle.
Une idée et des obstacles…
C’est une simple idée et même si sa mise en œuvre se heurterait à de nombreux obstacles juridiques, elle me semble logique surtout lorsque les affaires de ce type défraient régulièrement la chronique.
H.B.