Les récents événements viennent de démontrer que le terrorisme jihadiste guettait toujours la Tunisie et que des opérations violentes restent encore possible, même si la vigilance des responsables sécuritaires est montée de plusieurs crans.
Hier seulement, des terroristes ont tenté de s’infiltrer en territoire tunisien à partir de l’Algérie. Ils ont été repoussés par la garde nationale au niveau de Om Laarayes.
Ce genre d’incursions pourraient se reproduire. Tout comme les tentatives d’infiltration de manifestations pacifiques.
Ainsi, nous avons vu comment les cellules dormantes jihadistes et leurs antennes parmi les contrebandiers ont tenté de détourner les protestations de la jeunesse de leur essence pacifique pour entrainer le pays dans le pillage et la violence.
Nous avons aussi appris que des éléments non identifiés distribuaient de l’argent, des pneus et des armes blanches aux émeutiers, allant même jusqu’à mettre des camions et autres véhicules à leur disposition.
Une question se pose: pourquoi ces éléments restent-ils « non identifiés » ? Serait-ce à dire qu’on les ménagerait ? Ou bien seraient-ils, dans les circonstances actuelles, intouchables ?
Plusieurs fauteurs de troubles ont été arrêtés pendant ces nuits d’émeutes. Les produits de plusieurs pillages ont été récupérés dans des maisons et des entrepôts. Quand seront rendus les jugements ? Que font en ce moment les procureurs ? Fera-t-on encore une fois preuve de laxisme, alors que les sentences devraient être exemplaires ?
La page des troubles semble être tournée pour le moment. Il est désormais temps de s’atteler à la question cruciale de l’emploi des jeunes tout en redoublant de vigilance et de fermeté à l’égard des pillards, des casseurs et des terroristes.
Sinon, les mêmes problèmes en panne de solutions continueront à produire les mêmes effets, encore et toujours…
H.B.