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On a toujours été engagés en Tunisie depuis longtemps mais je ne vous cache pas que vers les années 2008, 2009, 2010, on avait en principe décidé de quitter la Tunisie pour une raison relativement simple, parce qu’on n’avait pas l’impression qu’il y avait un vrai engagement vers des réformes du pays », a révélé ce mardi 10 mars, Andreas Reinicke[1] , Ambassadeur d’Allemagne à Tunis, lors du séminaire de l’OCDE.
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« Venue la révolution, on a regardé à nouveau la situation et on a senti l’inverse, on a senti un engagement de nouveau parmi les Tunisiens et parmi les responsables pour entamer un chemin difficile » a-t-il expliqué.
D’après M. Reinicke, l’Allemagne a pris cette décision politique de se réengager en Tunisie en multipliant entre 6 et 7 le facteur d’engagement, ce qui équivaut à « 200.000, 250.000 euros ».
[pull_quote_center]On s’est engagé dans plusieurs domaines de la formation professionnelle, dans la régionalisation, l’assainissement de l’eau, les petites et moyennes entreprises (crédits)…[/pull_quote_center]
Les Journées de l’OCDE en Tunisie ont lieu du 10 au 13 mars 2015. Elles sont organisées à l’occasion de la visite de M. Angel Gurria, Secrétaire Général de l’Organisation de Coopération et de Développement Économiques. Leur objectif est de renforcer la collaboration entre la Tunisie et l’OCDE et appuyer la mise en œuvre des réformes structurelles en Tunisie.
[1] Andreas Reinicke a remplacé Jens Plötner, Ambassadeur d’Allemagne en Tunisie après la révolution, le 12 mars 2014.