Tunis | Le Syndicat National des Journalistes Tunisiens a condamné ce mercredi 18 février dans un communiqué l’agression subies par les journalistes lors de leur couverture de l’attentat terroriste qui a eu lieu dans la matinée à Boulaaba à Kasserine où quatre agents de la garde nationale ont été tués.
Cinq journalistes, Borhene Yahiaoui, Mohamed Debbabi, Hatem Salhi, Houssem Hermassi et Amen Allah Missaoui ont été victimes d’agressions physiques et verbales de la part des forces de l’ordre et de la garde nationale présentes sur les lieux de l’attentat.
L’un des agents a même dirigé son arme contre le journaliste Borhene Yahiaoui accusant les médias d’apologie au terrorisme, selon le communiqué.
Le SNJT dénonce le danger d’un retour de la tyrannie, de la répression des libertés et le fait d’imposer des restrictions aux journalistes durant leur travail, et appelle le ministère de l’intérieur à encadrer ses agents et assurer la sécurité aux journalistes afin que le citoyen ait accès à l’information.
Lors du point de presse qui a eu lieu ce matin au sein du ministère de l’intérieur, le porte-parole du ministère, Mohamed Ali Aroui, a présenté ses excuses aux journalistes agressés à Boulaaba.