Les Etats-Unis et cinq de leurs alliés européens ont mis en garde, ce samedi 7 février, contre le risque de banqueroute en Libye, pays en plein chaos, si les prix du pétrole continuaient de chuter.
« Nous restons très préoccupés par l’impact économique de la crise politique et sécuritaire sur la prospérité future de la Libye. Compte tenu de la faible production de pétrole et des prix, la Libye fait face à un déficit budgétaire qui peut potentiellement absorber toutes ses recettes financières si la situation ne se stabilise pas », ont indiqué dans un communiqué rapporté par l’AFP, les Etats-Unis, l’Allemagne, la Grande-Bretagne, la France, l’Italie et l’Espagne.
Les pays occidentaux se disent « inquiets de la présence grandissante d’organisations terroristes dans le pays ». « Nous partageons l’évaluation de l’ONU selon laquelle ces attaques constituent une rupture majeure des engagements publics pris par les principaux commandants de s’abstenir de toute action qui pourrait mettre en danger le processus de paix. Il ne peut pas y avoir de solution militaire aux problèmes libyens », ajoutent-ils.
Les Etats-Unis et leurs alliés appellent toutes les parties au conflit libyen à « participer de manière constructive au dialogue sous l’égide de l’ONU afin de parvenir rapidement à un cessez-le-feu durable et à un gouvernement d’unité nationale ».