La Maison des examen a proposé de décaler les épreuves du bac oral pour les élèves musulmans.
Ces derniers passeront donc leurs épreuves de rattrapage le 7 juillet au lieu du 6, date de l’Aïd el Fitr.
Dans une note adressée aux chefs d’établissements hébergeant des épreuves du bac, la Maison des examens a donc demandé d’envoyer les listes des candidats concernés par cette mesure, une consigne que les chefs de centre trouvent « absolument stupéfiante ».
Pourquoi donc ? Selon Philippe Tournier, secrétaire général du syndicat des chefs d’établissement SNPDEN-UNSA, il est inadmissible de poser aux élèves une question sur leur pratique religieuse. Selon lui il s’agit d’une démarche sans précédent depuis la fin de la seconde guerre mondiale.
« Il y a des textes qui prévoient le statut des fêtes religieuses légales et non fériées […]. Les élèves peuvent tout à fait faire la demande au cas par cas mais là on passe complètement à autre chose. On nous demande de faire deux paquets d’élèves », a-t-il ajouté.