Une centaine de jeunes émigrés tunisiens, ayant bénéficié de la carte de séjour temporaire Schengen après leur débarquement sur l’île italienne de Lampedusa, sont arrivés à Paris où ils ont investi un bâtiment appartenant à la ville, et ce, selon le journal français Le Monde. Cette occupation a été revendiquée par le Collectif des Tunisiens de Lampedusa à Paris.
Sur ce bâtiment, situé dans le 9e arrondissement, ils ont accroché une banderole sur laquelle était inscrit : « Ni Police, Ni Charité, Un lieu pour s’organiser ». Suite à cela, la police a déployé un mince dispositif pour parer à toute éventualité.
D’après le quotidien Le Figaro, ce squatte n’est pas une action contre la Mairie de Paris, dont le maire, Bertrand Belanöe est, rappelons-le, né en Tunisie, et plus précisément à Bizerte. Cette action est, en fait, un appel au gouvernement français pour obtenir des logements acceptables.
Il est à noter que la police française ne cesse de multiplier les arrestations d’émigrés et leur placement en garde à vue. Rien que dimanche dernier, trois Tunisiens ont été reconduits à la frontière malgré leur permis de séjour temporaire délivré par l’État italien.