La famille et l’employeur de Dorothy Parvaz n’ont aucune nouvelle d’elle depuis que son avion a dĂ©collĂ© de Doha vers Damas, vendredi dernier. La journaliste du site web d’Al Jazeera English venait de rentrer du Japon oĂą elle couvrait le rĂ©cent tremblement de terre.
Dorothy Parvaz, amĂ©ricano-canadienne d’origine iranienne, aurait Ă©tĂ© arrĂŞtĂ©e Ă l’aĂ©roport Ă son arrivĂ©e en Syrie. Ali Akbar Salehi, ministre iranien des affaires Ă©trangères, s’est donc exprimĂ© sur le cas de sa compatriote : « Nous exigeons que le gouvernement Syrien se penche sur cette affaire ».
Devant le mutisme du gouvernement Syrien, Al Jazeera ainsi que des mĂ©dias des quatre coins du monde s’activent actuellement pour demander des informations.
Depuis le dĂ©but des protestations contre le gouvernement de Bashar Al Assad, les mĂ©dias ne sont plus les bienvenus sur le sol Syrien. Des journalistes syriens ont Ă©tĂ© arrĂŞtĂ©s des semaines durant. Aujourd’hui, 3 mai, est la JournĂ©e Mondiale de la LibertĂ© de La Presse.
L’information fait le tour de la toile et se propage Ă très grande vitesse, notamment avec la page Facebook « Free Dorothy Parvaz » et le hashtag #FreeDorothy sur Twitter. Le nom est dĂ©jĂ entrĂ© sur WikipĂ©dia.