C’est la deuxième fois que cela arrive après le 10 septembre dernier dans le cimetière de Carcassonne (sud de la France).
D’après le journal électronique du Figaro, des croix gammées et des inscriptions racistes ont été découvertes aujourd’hui sur une trentaine de tombes d’anciens combattants musulmans, en l’occurrence des soldats algériens mots ‘pour’ la France lors de la Première Guerre mondiale.
Sur les pierres tombales portant un croissant et une étoile, on a écrit « la France aux Français, les Arabes dehors », « les Arabes, dégagez » ou encore « sales Arabes » et « sales juifs », selon Abdallah Zekri, vice-président du Conseil régional du culte musulman (CRCM).
Les actes islamophobes (agressions, insultes verbales, incendies visant des lieux de culte ou profanations) ont augmenté de 34% en 2011. Au cours du seul mois de novembre, souligne Mr. Zekri, six incendies ont visé des mosquées et 135 plaintes pour des actes islamophobes ont été déposées cette année.
Les inscriptions ont aussitôt été effacées par les services municipaux de la ville, après que la police scientifique eut procédé aux relevés d’usage. Voilà comment on combat l’islamophobie en France (et on ose encore prononcer ce mot), ceci nous rappelle la façon dont se moquait l’humoriste, franco-marocain, Gad El Maleh, des mesures « draconiennes » que la France a prises pour combattre le terrorisme : c’est avec du scotch.
Cette fois-ci en passant les rouleaux de peintres sur les tombes des Algériens tués pour une cause qu’ils n’ont jamais défendue et un pays qui n’a jamais été le leur. Bien sûr, au moment où la Turquie remue le couteau du génocide algérien dans la plaie des relations tendues entre le pays du Bosphore et celui de Voltaire, il est de l’intérêt des Tricolores de gommer tout le passé noir des descendants de Robespierre.