Amnesty International a dĂ©clarĂ©, aujourd’hui, que les autoritĂ©s tunisiennes doivent lancer une enquĂŞte indĂ©pendante et impartiale sur la mort du garçon de 14 ans, tuĂ© au cours des manifestations de Sidi Bouzid.
Selon Hassiba Hadj Sahraoui, Directeur Adjoint d’Amnesty International Moyen-Orient et Afrique du Nord,  » les tirs de balles rĂ©elles contre des manifestants, dimanche Ă Sidi Bouzid, sont un rappel brutal des mĂ©thodes utilisĂ©es contre les manifestants sous Ben Ali « .
La famille de Thabet Hajlaoui a dĂ©clarĂ© Ă Amnesty International qu’il avait entendu le bruit des manifestations et leur garçon Ă©tait sorti pour les voir. Il s’est cachĂ© derrière un mur, il sortait de temps en temps de sa cachette pour jeter un Ĺ“il.
Un tĂ©moin a racontĂ© Ă Amnesty International que, alors que Thabet n’Ă©tait pas protĂ©gĂ©, il a Ă©tĂ© touchĂ© par une balle qui a ricochĂ© sur son bras pour terminer dans sa poitrine. Il Ă©tait mort au moment oĂą il arrivait Ă l’hĂ´pital.
Cette version ressemble Ă la version officielle relayĂ©e par la TAP Ă l’exception de la trajectoire de la balle. La version officielle laisse prĂ©tendre que la balle aurait ricochĂ© d’un mur par exemple, alors que celle d’Amnesty International fait ricocher la balle du bras du garçon vers sa poitrine.