Le 6 juillet dernier, le bateau français DignitĂ©-Al-Karama Ă©tait le seul des dix navires de la « flottille de la liberté » Ă avoir rĂ©ussi Ă traverser les eaux grecques. Cette flottille, une vedette de 19 mètres, s’est dirigĂ©e, comme prĂ©vu, vers Gaza, et ce, malgrĂ© les menaces rĂ©pĂ©tĂ©es d’IsraĂ«l. L’Etat hĂ©breu avait dĂ©clarĂ© qu’il pouvait faire usage de la force Ă l’Ă©gard de toute embarcation qui s’approcherait des cĂ´tes de la Palestine.
DignitĂ©-Al-Karama espĂ©rait forcer le blocus maritime israĂ©liens de la Bande de Gaza. Malheureusement, il a rapidement Ă©tĂ© entourĂ© par trois navires israĂ©liens, ce matin, selon une dĂ©pĂŞche AFP, alors qu’il Ă©tait Ă 40 miles de Gaza. Toutes les communications ont Ă©tĂ© brouillĂ©es, ce qui a empĂŞchĂ© toute communication extĂ©rieure avec le navire.
D’autre part, selon Europe1, un photographe de l’AFP a constatĂ© l’arrivĂ©e du DignitĂ©-Al-Karama au port israĂ©lien d’Ashdod en après-midi 17 heures 30 (heure local), conduit par les trois bâtiments militaires.
Le bateau Dignité Al-Karama transporte à bord des militants français, canadiens, suédois et grecs. Sans compter un journaliste du quotidien israélien de gauche Haaretz Amira Hass, une équipe de la chaîne de télévision Al-Jazeera et un Tunisien qui n’est autre que Omeyya Naoufel Seddik. Fils du philosophe Youssef Seddik, il est politologue et représente la Fédération des Tunisiens pour une citoyenneté des deux rives FTCR.
Notre compatriote devrait passer quelques jours emprisonné avec les autres passagers du navire Dignité Al-Karama, sur le sol israélien, avant de se faire expulsé.
