Un congrès sur le thème « Assises de la justice transitionnelle en Tunisie » est organisé jusqu’à demain par le « Centre de Tunis pour la justice transitoire ».
Plusieurs dĂ©lĂ©gations arabes et europĂ©ennes participent Ă ce congrès afin d’Ă©changer des expĂ©riences en ce qui concerne la justice transitionnelle dont l’importance est primordiale, selon la prĂ©sidente du Centre, Sihem Ben Sedrine.
Si cette dernière a prĂ©cisĂ© que l’instauration de la justice transitionnelle est un processus qui a besoin de 5 ans, Farhat Rajhi est d’un autre avis. InterrogĂ© par MosaĂŻque FM, l’ex-ministre de l’IntĂ©rieur a soulignĂ© que la justice transitionnelle Ă©tait liĂ©e Ă la durĂ©e que prendra l’AssemblĂ©e Constituante, c’est-Ă -dire thĂ©oriquement un an.
M. Rajhi a, par ailleurs, dĂ©clarĂ© que l’instauration de cette justice doit faire l’objet d’une dĂ©cision et d’une rĂ©elle volontĂ© de l’AC. Or, ceci n’a toujours pas Ă©tĂ© Ă©voquĂ©, jusqu’Ă ce jour, par les Ă©lus.
