La multiplication, à un rythme effréné, des grèves et autres sit-in, un peu partout dans le pays, ont poussé le président de la République à monter au créneau, et ce, d’après la TAP.
Moncef Marzouki a déclaré que ces sit-in à répétition ressemblaient à des « opérations suicides qui peuvent faire couler la Tunisie ». La métaphore utilisée par le président est proportionnelle à l’état catastrophique que vit, actuellement, notre économie.
Marzouki a même souligné qu' »aucun pays au monde n’accepterait de se suicider. Après la manière souple, viendra la manière dure, où la loi sera appliquée durement. Chacun assumera alors ses responsabilités. Si l’économie est au plus mal, la transition démocratique s’en trouvera « moribonde » ».
Cette mise en garde de Marzouki intervient après certaines récentes fermetures comme l’unité de Yazaki à Moularès. Dans une interview accordé ce matin, à Express FM, la présidente de l’UTICA, Wided Bouchamaoui, a confié que le groupe britannique British Gas, qui est le premier investisseur étranger en Tunisie et le plus important fournisseur du pays en gaz naturel, risque de quitter, à son tour, le pays à cause des sit-in à répétition.
Pourtant, le président de la République avait, la semaine dernière, invité les différents sitinneurs à une trêve de six mois, au-delà de laquelle ils pouvaient juger le travail qu’aura fourni le gouvernement.