L’ex-prĂ©sidente de l’Association Tunisiennes des Mères, Saida Agrebi, a accordĂ© une interview au quotidien Achourouk, dans son Ă©dition du 28 mars 2012.
Revenant sur son arrestation Ă l’aĂ©roport de Paris Roissy-Charles de Gaule, Ă son retour du BrĂ©sil, puis sa relaxation par le juge d’instruction, le 15 mars dernier, Said Agrebi a rĂ©affirmĂ© n’avoir rien Ă craindre d’un Ă©ventuel retour en Tunisie, Ă©tant donnĂ© qu’elle n’a commis aucun dĂ©passement et que ce qui lui est reprochĂ© est absolument faux. Elle a, par la mĂŞme occasion, une nouvelle fois, dĂ©menti ce qui se dit sur ses relations privilĂ©giĂ©es avec Leila Trabelsi.
Rien de nouveau jusque lĂ , sauf qu’Ă la question de la journaliste d’Achourouk sur ses Ă©ventuelles craintes d’un retour en Tunisie, l’ex-prĂ©sidente de l’ATM a eu une rĂ©ponse Ă©tonnante.
Logeant chez son frère Ă Paris, Saida Agrebi a exprimĂ© sa joie après que le ministre des Droits de l’Homme, Samir Dilou, lui a fait savoir qu’elle pouvait rentrer en Tunisie en toute sĂ©curitĂ©.
Une dĂ©claration ahurissante venant d’un membre du gouvernement Ă l’encontre d’une personne contre qui sont retenus plusieurs chefs d’inculpation et qui est passible des peines prĂ©vues par les articles «82, 98, 99, 172, 175, 176, 177 et 32» du Code pĂ©nal.
