Le dĂ©ploiement policier pour rĂ©primer la marche Ă laquelle ont appelĂ© des diplĂ´mĂ©s chĂ´meurs Ă l’avenue Habib Bourguiba Ă©tait spectaculaire. Ă€ peine « esquissĂ©e », la manif a Ă©tĂ© violemment contrecarrĂ©e.
Il est vrai qu’il y a une interdiction de manifestation Ă l’avenue Bourguiba, mais ce que l’on a vu ce matin, 7 avril 2012, Ă 11 heures, montre que la machine policière est devenue mille fois plus acharnĂ©e que du temps de Ben Ali.
Le passage Ă tabac de manifestants (voir la vidĂ©o en bas de page), les gros mots et les blasphèmes profĂ©rĂ©s par les policiers dans la rue, ne sont pas des actes isolĂ©s, mais des recommandations venues d’en haut dans le sens de l’instauration d’une terreur policière.
La personne dont nous vous montrons le passage Ă tabac, Ă cĂ´tĂ© du siège du journal « La Presse » ne voulait pas plus que prendre des photos, et ça, bien sĂ»r, c’est hors de questions pour les policiers.
Moralité : la police de Ben Ali a repris du service.