Dans un communiquĂ© postĂ© le 20 mai, accompagnĂ© d’une vidĂ©o, Anonymous met en garde contre le retour de Ammar 404 version barbus, et appelle les Tunisiens et Tunisiennes Ă se joindre Ă eux. L’opĂ©ration appelĂ©e #Revolution404 en Tunisie serait l’œuvre d’Anonymous France dont voici leur communiquĂ©:
« Peuple du monde libre, la Tunisie est en danger, la rĂ©volution a Ă©tĂ© confisquĂ©e. Anciens et nouveaux dirigeants, profiteurs passĂ©s et prĂ©sents du rĂ©gime, s’unissent dans une touchante unanimitĂ© et s’organisent pour nous priver, Ă nouveau, de nos libertĂ©s fondamentales. La censure s’apprĂŞte Ă rĂ©apparaĂ®tre, l’arbitraire de l’Ă©tat Ă redevenir la norme.
Ammar 404 qui fut un des procĂ©dĂ©s de censure sur Internet parmi les plus stricts du monde et qui a Ă©tĂ© longuement utilisĂ© par l’ancien rĂ©gime referait donc surface sur le web tunisien avec sa barbe.
Rappelons que la Tunisie est un des pays oĂą la technologie d’Amesys a Ă©tĂ© dĂ©ployĂ©e, mais contrairement Ă la Libye, oĂą le système mis en place par cette filiale de l’entreprise Bull n’est plus en service, le système reste opĂ©rationnel en Tunisie, dans l’opacitĂ© la plus complète.
Effectivement, cette structure fonctionne exactement sous forme d’une gigantesque machine qui servirait Ă surveiller, espionner et Ă censurer le net en Tunisie. Ceci est une grave violation de nos principes les plus fondamentaux, les libertĂ©s d’internet. Ces commissions que vous pouvez qualifier de comitĂ©s d’espionnage, vous connaĂ®tront mieux que vos amis ou que votre famille.
Tunisiens, tunisiennes levez-vous et rejoignez-nous.
Le temps est venu d’agir pour le maintien de nos libertĂ©s individuelles, afin de prĂ©server nos libertĂ©s d’internet, de prĂ©server notre libertĂ© d’expression si difficilement obtenue.
Luttons ensemble contre les dĂ©rives de ce rĂ©gime illĂ©gitime qui doit obligatoirement tomber. Participez Ă l’opĂ©ration RĂ©volution404, rejoignez-nous sur IRC. »
Espérons que ce message émane réellement du fameux groupe Anonymous et encore plus, espérons que la censure, sous toutes ses formes, ne sera pas de retour en Tunisie.