Le groupe Meublatex, l’un des plus grands groupes du pays dans la fabrication des meubles, mais qui st aussi composé d’autres activités économiques notamment dans le secteur hôtelier (celui-ci n’étant pas concerné par le mouvement actuel), a été provisoirement fermé. La décision a été prise par le patron de l’entreprise qui l’aurait prise en la présentant comme préventive afin d’éviter que l’on puisse mettre en danger ses entreprises par des actes destructifs.
Les indices d’une telle évolution auraient été déduits des slogans inscrits sur les banderoles affichés sur plusieurs magasins de Meublatex que ce soit à Hammam Sousse ou dans d’autres lieux à Tunis et ailleurs. Craignant donc que ses biens soient la cible des grévistes où plutôt de personnes étrangères à l’entreprise, M. Néji Mhiri a réagi en décidant la fermeture de ses entreprises de fabrication de meubles.
Reste que cette décision peut susciter quelques questions et notamment les véritables intentions de M. Néji Mhiri. S’agit-il réellement d’une mesure préventive comme il a bien voulu l’affirmer ou bien s’agit-il d’un lock-out (le grève des patrons qui consiste dans la fermeture provisoire de l’entreprise par le patron afin de faire pression sur les grévistes et le pousser à renoncer à leur grève et à leurs revendications) qui viserait à casser la volonté des grévistes et de les amener à stopper leur action de protestation ?
Seul l’avenir pourrait répondre à ces deux interrogations !