Un soldat de l’armée nationale est décédé, hier à Jebel Chaâmbi après avoir été atteint par sept balles. Selon notre correspondant à Kasserine, Chadi Gharsalli, le caporal en chef s’était éloigné de ses compagnons d’armes, en pleine nuit, avant de revenir quelques instants après.
Les soldats en poste, avertis par une présence «inconnue» ont procédé à des sommations lui ordonnant de s’arrêter mais en vain, puisque leur «cible» n’a pas répondu aux appels, ce qui a obligé un ou plusieurs soldats à tirer et à l’abattre. L’arrivée ce matin aux premières heures, du procureur militaire, qui a ouvert une enquête, déterminera avec exactitude les circonstances de cette mort.
Ces tirs ont éclaté vers le coup de 23H45 et ont provoqué la mort du soldat «égaré». Son corps a été transporté à l’hôpital de Kasserine où on a extrait du corps du défunt sept balles dont trois ayant atteint la tête.
Cette version confirme celle donnée par la radio Shems FM qui a annoncé « la mort d’un adjudant-chef de l’armée nationale, après avoir été abattu par erreur de sept coups de feu par un autre militaire » alors que d’autres informations laissaient entendre que sa mort faisait suite à une bavure ou un accident.
Mokhtar Mbarki, âgé de 45 ans, était originaire de la cité Ezzouhour à Kasserine. Il devrait être enterré aujourd’hui à Kasserine.
La question qui se pose maintenant et qui laisse planer un mystère, est de savoir pourquoi le soldat décédé n’a pas répondu aux sommations de ses collègues les obligeant à l’abattre.