Certains silences en disent bien plus que cent discours. Ce matin, l’hebdomadaire Al Fajr, organe du parti Ennahdha, ne consacre pas un seul mot en Une à la commémoration du meurtre de Chokri Belaid.
Comme si le pays entier n’était pas au diapason de la mémoire du martyr lâchement abattu. Ce silence troublant interpelle les consciences.
S’agit-il d’un déni total de la réalité? S’agit-il d’une dérisoire tentative d’occultation? S’agit-il d’un lamentable esprit de vengeance? Nul ne saurait répondre mais certains silences en disent bien plus long que cent discours…