Le chef du gouvernement Mehdi Jomaa s’est envolé ce samedi 15 mars vers les Emirats arabes unis ; première escale de sa tournée qui le mènera dans cinq pays du Golfe (Emirats arabes unis, Arabie Saoudite, Koweït, Qatar et Bahreïn) au cours de ces quatre jours.
Sa tournée sera principalement axée sur le volet économique, comme l’indique sa déclaration à la presse avant son départ. «C’est une tournée politique et économique visant à renforcer les relations de la Tunisie avec les pays du Golfe, à consolider la coopération économique et commerciale et à attirer les investissements étrangers», a-t-il notamment rappelé.
Mehdi Jomaa mise beaucoup sur cette tournée effectuée dans des pays riches en pétrodollars. Accompagné des ministres des Affaires étrangères, de l’Economie et des Finances, ainsi que de la présidente de l’UTICA, et un groupe d’Hommes d’affaires avait déclaré, lors d’une interview accordée à la télévision, le 4 mars dernier, qu’il allait notamment demander l’aide financière de pays étrangers par le biais de prêts et dons.
Cette aide financière sera au centre de sa tournée arabe et Mehdi Jomaa aura jusqu’au 19 mars pour arracher des promesses d’investissement, des fonds ou des contrats. Reste à savoir combien pourra-t-il récolter ? Avec une situation économique difficile, des caisses vides, 25 milliards de dinars empruntés en 4 ans auxquels il manque toujours un complément de 4 milliards pour boucler le budget sans aucune rentabilité en contrepartie, le Premier ministre est «condamné» à réussir sa tournée.
Du succès de celle-ci dépendront également les visites prochaines aux Etats-Unis et en Europe où il doit se rendre pour d’autres missions de ce genre et l’accent y sera également mis sur l’incitation de l’investissement à travers l’impulsion des projets de développement et la promotion de la Tunisie.
