Une mine artisanale a explosé, ce matin 1er juillet à Jebel Ouergha (délégation Sakiet Sidi Youssef / Gouvernorat du Kef), blessant quatre militaires et deux agents de la Garde nationale, qui ont été transférés à l’hôpital régional du Kef selon la page facebook officielle du ministère de l’Intérieur. Deux jours plus tôt, un autre communiqué a indiqué qu’une mine artisanale a explosé au moment du raid des forces de sécurité et qu’ un cadre de la Garde nationale a été touché.
D’après le correspondant de Shems FM, quatre parmi ces agents ont été victimes de blessures graves, dont un a été amputé de sa jambe.
Le ministère de l’Intérieur a précisé que la mine a explosé au cours d’une opération de traque d’une cellule terroriste. Malgré cette explosion, l’opération de ratissage est encore en cours.
Le groupe traqué aujourd’hui à Sakiet Sidi Youssef à Jbel Ouergha serait-il le même que celui de Fernana, se cachant dans les forêts, sachant que les autorités tunisiennes ont affirmé, dimanche dernier, que la cachette des terroristes a été complètement détruite ?
Nous sommes, en effet, en présence, de deux hypothèses : soit les terroristes installés dans la région du Nord-ouest, au niveau des frontières avec l’Algérie, sont dispersés entre plusieurs cachettes dans les montagnes ; soit ils constituent un même groupe compact qui n’hésite pas à entreprendre de longs déplacements, avec le risque d’être à couvert, surtout, qu’à vol d’oiseau, le trajet entre Fernana et Sakiet Sidi Youssef dure près d’une heure trente (72 km).
Le «succès» de l’opération de Fernana a-t-il poussé les terroristes du Nord-ouest à chercher une nouvelle cachette quelques kilomètres vers le sud ?