L’armée a bombardé, hier mardi 18 novembre, plusieurs points dans les montagnes du Kef, notamment à Jebel Ouergha. D’après le ministère de la Défense, « des terroristes y sont retranchés ».
Nous avons contacté le lieutenant-colonel Belhassen Oueslati, porte-parole du ministère de la Défense à propos de ces bombardements.
« Les bombardements ont lieu dans les monts de la région du Kef à proximité de la frontière avec l’Algérie. Il y a des opérations de ratissage avec rythme accéléré et en continuité », nous a-t-il précisé.
« Avec les données qu’on a sur le terrain et avec les renseignements qui nous parviennent, on fait des recoupements puis on décide de la manœuvre à suivre. Ensuite c’est la phase d’exécution qui consiste en des ratissages de différentes manières selon les circonstances sur le terrain. Les opérations ne sont mises à exécution que s’il y a des donnés bien déterminées sur le terrain », ajoute M. Belhassen Oueslati.
« Les terroristes retranchés sont de différentes nationalités, mais ce qui nous importe, nous en tant que ministère de la Défense, c’est d’assurer la défense du territoire tunisien. Les terroristes, qu’ils soient tunisiens, algériens ou libyens, qu’ils appartiennent à Katibat Okba Nafaâ, Al Qaida ou Daech, sont tous des terroristes ».
Dans la ville du Kef, les agents des forces de l’ordre veillent à la sécurité de l’ancien palais de Bourguiba où habite le gouverneur actuellement. Pour les habitants près des hauteurs, les bombardements entre Mergha et Mallegh y ont été très intensifs.