Depuis que le démagogue, éphémère et si peu technocrate Hakim Ben Hamouda, ci-devant ministre des Finances, a institué le timbre de solidarité taxant chaque touriste de 30 dinars à sa sortie du territoire tunisien, les malheurs ne cessent plus de s’abattre sur notre pays.
Celui qui pensait avoir trouvé une idée géniale pour renflouer le trésor et ramasser des impôts sans que personne ne puisse protester a depuis entraîné bien des déboires à cause de sa taxe léonine et scélérate.
Souvenez-vous des émeutes dans le sud puis de la reculade d’un gouvernement aux abois, acculé à exempter tous les Maghrébins de cette taxe.
Après l’attentat du Bardo, nous avons frôlé le scandale le plus absolu lorsque les survivants de l’attentat et leurs familles ont été visés par cette taxe, exigible aux frontières sous la forme d’un timbre de 30 dinars dit de solidarité.
Il est urgent et important voire fondamental que de tels cafouillages aux frontières ne se reproduisent pas après la terrible attaque terroriste d’El Kantaoui.
La vigilance absolue doit être de mise pour que nul n’exige des victimes blessées et des familles endeuillées de taxe de sortie. Sinon, le tourisme tunisien et l’hospitalité légendaire dont nous nous gargarisons risquent de prendre du plomb dans l’aile.
Aux autorités de faire preuve de bon sens et d’anticipation et à M. Ben Hamouda de méditer les répercussions inattendues de son idée de génie qui s’avère une regrettable mesure xénophobe.
