Cinq jours après le terrible attentat terroriste qui a coûté la vie à 38 touristes à l’hôtel Imperial Marhaba à Port El Kantaoui, le film de cette journée du 26 juin est encore loin d’être reconstitué. L’enquête se poursuit et de nouveaux éléments viennent s’ajouter chaque jour.
Sabratha, le lien entre le Bardo et Sousse
Selon l’enquête actuellement en cours. Seifeddine Rezgui s’est formé au maniement des armes en Libye. Il s’y serait même rendu illégalement, plus exactement à Sabratha, a révélé, hier à l’Associated Press, le secrétaire d’Etat chargé de la sûreté nationale, Rafik Chelli.
En janvier 2015, l’auteur de l’attaque se trouvait donc en Libye au même moment que les deux terroristes qui ont commis l’attentat du Bardo, le 18 mars dernier.
Sous l’effet de la cocaïne ?
Le Mail Online rapporte, de son côté, de nouveaux éléments sur les circonstances de l’attaque et le profil de Seifeddine Rezgui. Il aurait été sous l’effet de la drogue au moment de la tuerie, révèle le Mail Online.
Selon le journal britannique les examens d’autopsie menés par les légistes tunisiens ont révélé que l’auteur de la fusillade était sous l’effet de la cocaïne.
Or, ce n’est pas ce qu’affirme le directeur de la recherche médicale au sein du ministère de la Santé, Anis Guellouz, qui a indiqué, dans une déclaration sur les ondes d’Express FM, que le cadavre de Seifeddine Rezgui, subit encore des analyses en ajoutant qu’on ne peut pas parler de cet agissement sous l’emprise de la drogue vu la confidentialité de l’enquête.
M. Gallouz a fait savoir qu’aucun résultat d’analyse n’a été divulgué en écartant la possibilité que ce dernier serait sous l’emprise de la cocaïne. “ La consommation de la cocaïne ne permet pas de réagir comme l’a fait Seifeddine Rezgui,” a-t-il dit.
Une bombe retrouvée sur lui
Autre trouvaille… Toujours selon le Mail Online, la police tunisienne a confirmé au journal que l’homme était équipé d’une bombe au moment des faits. La bombe n’a pas explosé, mais le détonateur a bien été retrouvé à quelques centimètres de sa dépouille.
Ses victimes prises en photo
Le Mail Online affirme également, selon des témoignage de survivants, que Seifeddine Rezgui était dans un état anormal. Il riait beaucoup et alors qu’il tirait sur les touristes, s’est arrêté à de nombreuses reprises pour les prendre en photo avec son téléphone portable.