La première responsable du Fonds monétaire international (FMI) sera en Tunisie du 7 au 9 septembre. Officiellement, il s’agit d’une visite destinée à souligner le soutien du Fonds à notre pays.
Devenu stratégique, l’appui du FMI à la Tunisie devrait permettre de consolider les orientations du nouveau plan de développement en cours de préparation. De plus, entrée en récession « technique », la Tunisie a plus que jamais besoin de la confiance d’une institution qui lui a toujours apporté son appui.
Toutefois, de nombreuses voix de gauche questionnent cette visite et la commentent négativement. Selon eux, un protectorat de fait serait en train de s’emparer de la Tunisie, le FMI étant le fer de lance de cette mainmise sur l’économie tunisienne.
Tradition d’hospitalité oblige, il serait de bon ton de souhaiter franchement la bienvenue à Christine Lagarde, qui a toujours eu les mots justes pour la Tunisie au cœur de l’épreuve. Et que, par ailleurs, les débats de politiciens et d’économistes de bords différents se poursuivent dans la sérénité…
