• Accueil
  • À propos
  • Contact
webdo
FR AR EN
  • Accueil
  • National
  • Divers
  • regions
  • Sport
  • Culture
  • Chroniques
    • Everyday Tunisians
    • Edito
  • International
No Result
View All Result
  • Accueil
  • National
  • Divers
  • regions
  • Sport
  • Culture
  • Chroniques
    • Everyday Tunisians
    • Edito
  • International
No Result
View All Result
🇫🇷 FR 🇸🇦 AR 🇬🇧 EN
webdo
No Result
View All Result
Accueil National

Fatigués de naissance…

par webdo.tn
jeudi 26 mai 2016 15:59
dans National
Fatigués de naissance…

Tunis Hebdo | «Un bon croquis vaut mieux que mille discours », disait Napoléon Bonaparte. Le chiffre effrayant des journées de travail perdues au cours de l’année écoulée (2 millions 700 mille journées) se passe de tout commentaire.

Il en dit long sur le rapport peu amène qu’entretient le Tunisien avec son activité professionnelle et l’effort en général. Fatigué comme on dit, peu enclin à faire carburer le corps et la cervelle, il n’a qu’un souhait : mener une vie calme et paisible comme un long fleuve tranquille.

Le culte de l’effort qui, chez d’autres peuples, est érigé en système de comportement, fait, hélas, chez nous cruellement défaut. Le gain facile, fût-il illicite, a supplanté le dévouement pour le travail bien fait et la sueur du front.

Tout un ordre moral et civique semble évacuer nos murs et foutre le camp. En témoignent les conclusions peu reluisantes de plusieurs enquêtes internationales, menées ces dernières années sur notre pays, dont celle de l’institut «Gallup».

Selon celle-ci, qui a coiffé 142 pays, les Tunisiens sont «les plus désintéressés à leur travail par rapport aux pays du Moyen-Orient et du Nord de l’Afrique», avec «54% de Tunisiens qui détestent leur travail ».

Une telle déduction ne nous paraît nullement exagérée. Rien ne l’illustre mieux du reste que ce formidable gâchis et cette immense pagaille qui perturbent profondément depuis la «révolution» tous les secteurs d’activité et les empêchent de «tourner».

Les débrayages sauvages, les sit-in à répétition, les revendications intempestives, les sabotages voire les pillages d’un grand nombre d’entreprises ont profondément grevé une économie qui vivotait déjà et fait fuir, loin de nos rivages, les investisseurs étrangers.

Devant l’ampleur des dégâts, un grand nombre de nos opérateurs nationaux ont été contraints de geler leurs activités. D’autres ont délocalisé. D’autres ont fermé boutique et mis la clé sous le paillasson.

Nous mettons généralement la responsabilité de ce gâchis sur le dos du Pouvoir et de la Centrale patronale, «sourds» aux revendications «légitimes» des travailleurs. Mais nous nous gardons de mentionner notre propre responsabilité d’ouvriers par le bras ou le cerveau, tout aussi impliqués dans cette déconfiture économique.

Tous les travailleurs sans exception, y compris les plus hauts cadres de l’Etat dans tous les secteurs (médecins, ingénieurs, enseignants…) qui n’ont pas hésité à descendre dans l’arène et à hurler avec les loups.

D’autres pays ont vécu des crises politiques très longues, dépourvus de gouvernement (comme l’Italie et la Belgique), cela n’a pas empêché l’Etat de demeurer debout. Et le système de continuer à rouler. Chaque ouvrier, chaque employé, chaque responsable a continué à accomplir normalement son devoir, voire à redoubler d’effort.

Des nations sorties des décombres, au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale, à l’instar de l’Allemagne et du Japon, sont parvenues à accomplir des progrès fantastiques et à rejoindre le camp des superpuissances en moins de trois décennies.

Le secret de cette formidable percée réside dans la foi de ces peuples en le Travail en tant que Valeur libératrice et moteur de progrès. Pour reconstruire leurs pays réduit en cendres, l’Allemand comme le Japonais ont dû trimer dur en travaillant jusqu’à 14 heures par jour, 360 jours l’an, bannissant de leur lexique les termes de grève, manif, débrayage, sit-in et tout ce qui peut perturber cet effort, ou, pire, le bloquer.

Aujourd’hui encore, et malgré la fabuleuse avancée enregistrée dans pratiquement tous les domaines, ces deux pays ont supprimé nombre de jours fériés pour renforcer la cadence et le volume de production nationale. Enfoncés dans nos débrayages sans fin, nous croyons rêver !

C’est cette mentalité qui a manqué jusqu’ici aux Tunisiens, et qui leur manquera probablement encore longtemps. Dans les pays évolués, le Travail est perçu comme une Valeur et comme une Culture.

Chez nous, il n’est qu’une source de lucre pour assouvir nos besoins. Toute la différence est là. L’UGTT assume à cet égard une responsabilité particulière. En tant que structure d’encadrement et de mobilisation des travailleurs, et en tant que partenaire essentiel de l’action de développement, son devoir est d’aiguiser les ardeurs et de concourir à l’ancrage de la culture de l’effort dans les comportements et les mœurs.

Se confiner dans un rôle strictement revendicatif, comme elle le fait jusqu’ici, alors que le pays est sur les rotules, sied mal à une Organisation à la réputation nationaliste légendaire.

L’UGTT devrait être la première à dénoncer, voire à sanctionner ces abus d’absences arbitraires dans les différends secteurs, qui font perdre à la nation près de… 3 millions de journées de travail par an…
Tahar Selmi

Partager :

  • Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre) Facebook
  • Cliquer pour partager sur X(ouvre dans une nouvelle fenêtre) X
  • Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre) LinkedIn
  • Cliquez pour partager sur WhatsApp(ouvre dans une nouvelle fenêtre) WhatsApp
Tags: guerre
Article précédent

Bientôt elles seront 350

Article suivant

En attendant Godot (*)

Article suivant
En attendant Godot (*)

En attendant Godot (*)

Les plus récents

Coupe de Tunisie : L'Espérance de Zarzis qualifiée pour les 1/8èmes de finale

Tunisie – Ligue 1 (3ᵉJ.) : Zarzis seul leader après trois journées

par Mohamed Fethi
22 août 2025

Tunisie : Le Conseil national de l’huile prépare la saison 2025/2026

Tunisie : Le Conseil national de l’huile prépare la saison 2025/2026

par Mohamed Fethi
22 août 2025

Tunisie – rentrée scolaire : Ouverture des inscriptions aux cantines et internats

Tunisie – rentrée scolaire : Ouverture des inscriptions aux cantines et internats

par Mohamed Fethi
22 août 2025

Tunisie - Huile d’olive : Hausse des volumes exportés malgré la chute des recettes

Tunisie – Huile d’olive : Hausse des volumes exportés malgré la chute des recettes

par Mohamed Hedi Touati
22 août 2025

Les plus consultés ( 72h )

Newsletter

Facebook Twitter Youtube RSS
webdo

Votre journal électronique de Tunis. Suivez toute l’actualité en Tunisie en temps réel : politique, société, culture, économie et plus encore. Webdo, une source fiable et indépendante au cœur de l’info.

Suivez-nous

Plan du site

  • Accueil
  • National
  • Divers
  • Régions
  • Sport
  • Culture
  • Chroniques
  • International

Tags

Algérie ARP arrestation BCT Cinéma condamnation corruption Coupe du Monde djerba Décès Etats-Unis Festival Festival de Cannes Film FMI football france Gaza Grève guerre Iran ISIE israël Italie justice Kais Saied Libye Ligue 1 mandat de dépôt migrants Migration météo Ons Jabeur Palestine Pluie Prison prix ramadan Sfax tennis Tourisme Tunis Tunisie Tunisie Telecom UGTT

© 2025 Webdo.tn Tous droits réservés. Réalisé par Itrend.

Logo Webdo
No Result
View All Result
  • Accueil
  • National
  • Divers
  • regions
  • Sport
  • Culture
  • Chroniques
    • Everyday Tunisians
    • Edito
  • International

© 2025 Webdo.tn Tous droits réservés. Réalisé par Itrend.