Certains faits sont plus révélateurs que mille discours ! Alors que les politiciens nous parlent de restaurer la valeur « Travail », alors que des ministères lancent des campagnes de contrôle de l’assiduité, une réponse cinglante vient d’être apportée par le calendrier.
En effet, à partir de ce samedi 2 juillet et jusqu’au dimanche 10 juillet, la Tunisie s’apprête à entrer en quasi-léthargie.
Sur neuf jours que le Bon Dieu fera, les Tunisiens n’en travailleront que deux : lundi 4 et vendredi 8 juillet.
D’ailleurs, beaucoup ne s’en cachent pas, ils feront le pont vaille que vaille, avec parfois la semi-complicité de leur hiérarchie.
C’est vrai, ce sont nos traditions et nos fêtes ! Mais tout de même, on dirait que les choses dégringolent et que tout le monde se contente de regarder en en profitant.
Je n’enfoncerai pas le clou en évoquant le nombre d’heures ou de jours perdus pendant le mois qui s’achève ou encore les comportements « professionnels » durant la séance unique.
Plutôt que faire cela, je me contenterai de demander aux spécialistes des plus grands couscous et drapeaux, si ces 11h en 9 jours pourraient être validés dans ce Guiness Book des records aussi stupides qu’improbables…
Je crois que nous sommes en train d’atteindre le fond. Pardon, en matière de travail, je crois que nous l’avons atteint le jour où une bonne partie du gouvernement est allée inaugurer ès qualités le café d’un pote ! Ils sont bons qu’à ça: créer des usines du ne rien foutre et se chamailler comme des chiffonniers…
Bonnes vacances même si pour ma part, le boulot continue… Malheureusement pour moi, je suis de ceux qui seraient bons pour le bloc s’ils passaient 9 jours à se rouler les pouces ! A bon entendeur, salut !
H.B.
