Loin des inondations et de l’infrastructure qui a encore une fois échoué au test des intempéries brusques, ces pluies sont tombées à temps.
En effet, la situation hydrique commençait à inquiéter en Tunisie, après quatre mois de sécheresse sévère. Les agriculteurs peuvent, maintenant, se « désaltérer, puisque les pluies de septembre sont plus que bénéfiques.
Répercussions positives sur les oliviers, les légumes et les fruits de saison
Selon Hatem Jelassi, ingénieur en agro-alimentaire, ces quantités de pluies auront des répercussions positives surtout sur l’irrigation des oliviers, des légumes et fruits de saison.
Pour lui, bien que ces oliviers soient des adaptés à la sécheresse, ces pluies contribueront à l’amélioration de la quantité et de la qualité de la prochaine récolte.
La sécheresse engendre un manque de pâtures, ainsi, les troupeaux peinent à la recherche de pâtures. Selon cet expert, ces quantités d’eau favoriseront la pousse des herbes de pâturage, qui sont bénéfiques surtout pour l’élevage de bétail.
Compensation de la nappe d’eau
Grâce à ces pluies, les nappes d’eau souterraines surtout dans le nord du pays, seront compensées davantage contribuant à afficher un niveau normal malgré une année marquée par un déficit pluviométrique notable. « Ça permettra une recharge significatives des nappes ».
Ça s’aggrave dangereusement…
Les médias étrangers s’intéressent au déficit pluviométrique enregistré récemment en Tunisie. Le Figaro a, d’ailleurs, consacré un article pour revenir sur cette menace.
Le Figaro rappelle que l’Observatoire tunisien de l’eau s’est alarmé d’un «sérieux problème de soif» des Tunisiens. Les habitants sont confrontés très régulièrement à des coupures, a-t-on écrit.
KJ
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