Selon le président de l’Instance nationale de lutte contre la corruption (INLUCC), Chawki Tabib, la stratégie nationale de bonne gouvernance et de lutte contre la corruption requiert un budget de près de 21 millions de dinars pour 2017 et 2018.
L’Etat doit procurer 40% de ce budget à raison de 10 millions de dinars par an, le reste du montant devrait être mobilisé auprès des bailleurs de fonds étrangers tels que le PNUD et l’Union européenne, a ajouté le président de l’INLUCC.
Chawki Tabib, qui s’exprimait lors d’un atelier à Hammamet, organisé avec l’appui de l’agence coréenne de coopération internationale (KOICA) et le PNUD a regretté que la mise en œuvre de la stratégie n’ait pas encore démarré à défaut de financements depuis l’adoption le 9 septembre 2016 de la stratégie nationale de lutte contre la corruption qui s’étale jusqu’en 2020.
Ces 21 millions de dinars doivent permettrent d’engager un processus de réforme au niveau des ressources humaines et des aspects logistiques dans les ministères, selon Chawki Tabib. Il s’agit également du financement des campagnes de sensibilisation pour faire connaitre la stratégie et garantir la mobilisation de l’opinion publique.
AB