Dans la soirée du samedi 1er juillet 2017, le gouvernement Chahed a annoncé l’augmentation de 6,7% du prix de certains carburants (Essence sans plomb, Gasoil 50, Gasoil), dans le but de réduire le déficit budgétaire. Il s’agit de la première majoration depuis 3 ans des prix des carburants.
Les nouveaux tarifs des produits pétroliers sont désormais comme suit :
L’essence sans-plomb passe à 1750 millimes, soit une augmentation de 100 millimes.
Le du Gasoil 50 passe à 1510 millimes, soit une augmentation de 90 millimes.
Le Gasoil passe à 1230 millimes, soit une augmentation de 90 millimes.
Les raisons ?
Cette décision permet au pays de se conformer aux directives du Fonds monétaire international (FMI) qui attend de lui une réduction de son déficit budgétaire, indique l’agence Reuters.
« Selon les autorités tunisiennes, si rien n’était fait, le déficit budgétaire se serait élevé à 5,9% cette année contre 5,4%, l’an dernier. Cette situation aurait pour cause principale la charge représentée par les coûts élevés des hydrocarbures et la chute du dinar », ajoute la même source.
De son côté, le ministre-conseiller auprès du Chef du Gouvernement Chargé du suivi des Réformes Majeures et Président du Conseil des Analyses Économiques, Taoufik Rajhi, a déclaré ce lundi 3 juillet 2017 que la hausse des prix des carburants est due à la baisse du cours du dinar et l’augmentation du prix du baril de pétrole.
Dans une déclaration accordée à Shems fm, Rajhi a ajouté que les protestations observées à El Kamour, gouvernorat de Tataouine, constituent une cause indirecte de la hausse du prix des carburants à la pompe.
I.B.
