« Le mutisme du gouvernement pourrait cacher une intention d’instrumentaliser cette affaire, loin de toute volonté de combattre la corruption », a déclaré Slim Riahi, président du parti de l’Union patriotique libre (UPL), Slim Riahi.
A l’issue de sa rencontre avec un groupe de députés à l’ARP, hier, mardi 4 juillet 2017, il a appelé le gouvernement à préciser que la décision de gel de ses avoirs entre dans le cadre d’une affaire intentée contre lui en 2012 et n’a aucun lien avec la campagne anticorruption menée par le Chef du gouvernement youssef Chahed.
Riahi a ajouté avoir eu recours à la justice britannique pour l’annulation de la décision rendue par le pôle judiciaire économique et financier par mesure de précaution, dénonçant ce qu’il a appelé « politique de deux poids, deux mesures » adoptée par le gouvernement dans le dossier de lutte contre la corruption.
Une conférence de presse sera bientôt organisée par le parti pour apporter des éclairages sur l’affaire intentée en Grande-Bretagne.
Rappelons que la valeur des biens et avoirs gelés de Slim Riahi est estimée à 600 millions de dinars, selon les affirmations de Tarek Fetiti, président du bloc parlementaire de l’union patriotique Libre (UPL).
DA