En marge d’une cérémonie organisée par le bureau local du parti à Sidi Alouane, gouvernorat de Mahdia, à l’occasion de la journée du savoir, le dirigeant au sein du mouvement Ennahdha Abdelfattah Mourou a indiqué que le projet de loi sur la réconciliation administrative « a été victime de son appellation car il a été perçu comme un moyen pour blanchir la corruption et les corrompus, alors qu’il ne concerne que les fonctionnaires et fonctionnaires assimilés ayant exécuté les ordres de leurs supérieurs hiérarchiques sans en tirer un intérêt financier ».
Mourou a indiqué à l’agence TAP que la guerre menée par le gouvernement de Youssef Chahed contre la corruption est une guerre réelle et non pas une tendance passagère.
« Il s’agit d’une guerre de longue haleine qui n’est qu’à ses débuts et demande des années pour en venir à bout après plus de trois décennies », a-t-il souligné.
Il a estimé que cette guerre doit impérativement être accompagnée de poursuites judiciaires ainsi que de réformes sociales, économiques et fiscales, soulignant la nécessité d’une solidarité entre les différentes sensibilités politiques, sociales et syndicales.