Lors d’une une conférence sur la valorisation de l’huile d’olive tunisienne, en marge du Festival international des oliviers à Kalaa Kebira, le ministère du Commerce a dévoilé que 66% de ces obstacles à l’exportation de ce produit sont liés à la qualité, 52% aux difficultés de trouver un client et 49% au coût logistique (transport…).
Le ministère a proposé, dans ce sens, le développement du secteur du conditionnement de l’huile, notamment biologique, et le renforcement de la participation aux Salons internationaux, comme solutions pour faciliter l’exportation de l’huile de l’olive.
Notons que selon les chiffres du Conseil oléicole international (COI), la Tunisie enregistrera le plus fort taux de progression de son stock d’huile d’olive cette année, grâce à une récolte de 220.000 tonnes (+120%).
Elle est suivie par l’Argentine (+74%, 37.500 tonnes), la Turquie (+62%, 287.000 tonnes), le Maroc (+27%, 140.000 tonnes) et l’Algérie (+27%, 80.000 tonnes).
La production nationale de l’huile d’olive devrait atteindre, cette saison, une quantité variant entre 260 et 280 mille tonnes, enregistrant ainsi une progression de près de 160% par rapport à la saison écoulée.