Le président de la République, Béji Caïd Essebsi, s’est entretenu, ce lundi, 5 février 2018 au Palais de Carthage, avec les membres du bureau exécutif du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) conduits par Néji Bghouri, président du syndicat.
Dans un communiqué, rendu public sur la page officielle de la présidence, lors de l’entrevue, l’accent a été mis sur l’impératif de tout mettre en œuvre pour consacrer davantage la liberté de la presse, promouvoir le secteur des médias publics et améliorer les conditions de travail des journalistes, en hâtant la mise en place des législations nécessaires.
En effet, l’entretien avec Caïd Essebsi a permis d’évoquer les questions relatives à la liberté de l’information et de la presse, précisément suite au mouvement de protestation observé le 2 février dernier « La presse tunisienne en colère ».
Par ailleurs, les membres du bureau exécutif du syndicat ont donné au chef de l’Etat un aperçu des restrictions et violations subies par les journalistes tunisiens et les correspondants de la presse internationale, rapporte l’agence TAP.
Cependant, ils ont fait état de leur crainte quant à certaines déclarations et projets de loi « qui transmettent des messages négatifs aux journalistes et créent un environnement non propice à la liberté de la presse ».
Vendredi dernier, plusieurs journalistes de différents médias et organes de presse ont protesté contre « l’intention du gouvernement de mettre la main sur le secteur de l’information ». Cette manifestation a été organisée également pour protester contre « les actes et les menaces commis par des cadres sécuritaires et des syndicalistes », comme le confirme les journalistes.
