Les agents et cadres de la Société Tunisienne de l’électricité et du gaz (STEG) ont décidé de suspendre leur mouvement de protestation qui avait notamment pour objectif d’empêcher la privatisation de l’entreprise.
Selon la Fédération générale de l’électricité et du gaz relevant de l’Union générale Tunisienne du travail (UGTT), le mouvement a été suspendu jusqu’à nouvel ordre, c’est-à-dire en attendant la réunion de la commission administrative sectorielle.
A l’issue d’une rencontre de concertation avec l’autorité de tutelle sur les revendications des protestataires, la Fédération a qualifié de « positifs » les résultats de ladite réunion en attendant, le transfert, dans les plus brefs délais, des propositions de compromis, à la commission administrative.
Les agents de la Société Tunisienne de l’électricité et du gaz (STEG) avaient observé, le 10 mai courant, une grève générale dans tout le pays à l’appel de la Fédération générale de l’électricité et du gaz pour dénoncer tout projet de privatisation de la société, rapporte l’agence TAP.
Cette grève intervenait également « en signe de protestation contre les agissements du président directeur général de la STEG, Moncef Harrabi, soupçonné de mauvaise gestion et de corruption ».
